Si les pluies tombées durant ces dernières heures ont été bien accueillies par la population de la région notamment les agriculteurs, il n’en demeure pas moins qu’elles ont causé quelques désagréments aux habitants de certains villages surtout ceux desservis par des pistes ni aménagées ni encore moins bitumées à l’exemple de Tamalaht. « Les autorités et les élus n’ont rien fait pour nous en dépit de toutes nos interpellations. Impossible de rouler sur la piste qui mène à nos habitations. Nous appelons les autorités de wilaya à dépêcher une commission vers notre village pour s’apercevoir que notre APC est laxiste même si, ailleurs, ses responsables ont réalisé une multitude d’opérations pour améliorer le cadre de vie des autres villages. Par contre notre village est délaissé parce que nous sommes pacifistes », grogne un habitant de Tamalaht. Notre interlocuteur affirme que personne n’est venu s’enquérir de leur situation après les pluies qui se sont abattues durant toute la semaine. « La route vers notre village est devenue impraticable. En l’absence aussi de caniveaux pour le drainage des eaux pluviales, certaines habitations ont failli être inondées », enchaîne la même personne. Le mauvais temps n’a pas été sans d’autres conséquences. Selon les habitants de Badis, un village sur les hauteurs, la foudre a endommagé le relais récepteur de l’opérateur téléphonique « Djezzy ». Cela a provoqué l’isolement des abonnés de toute la région. D’ailleurs, n’ayant pas vu les responsables de cet opérateur venir réparer l’antenne, certains ont vite recouru à l’achat de puces d’autres opérateurs. « Je ne peux pas rester sans contact avec mes amis et mes enfants. Il vaut mieux acheter une autre puce que d’attendre la réparation de ce relais », nous répond l’un des ces abonnés. Nous avons appris aussi qu’à cause de cette foudre, certains ont vu leurs appareils électroménagers s’arrêter net. Qui les remboursera? C’est une question qui attend la réponse des responsables concernés. « Ce n’est pas la première fois que nous subissons de tels désagréments », nous explique un autre citoyen.
Amar Ouramdane
