Les infrastructures de jeunesse font défaut

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L’absence d’infrastructures culturelles et sportives touche sensiblement les jeunes de la localité qui ne trouvent aucun espace pour s’exprimer, se détendre ou s’instruire. Du coup, ils sont exposés à multiples dangers et fléaux qui commencent d’ailleurs à se faire une grande place au milieu de cette jeunesse en désespoir. L’alcool, la drogue et différents maux sociaux commencent à se propager dans cette région réputée pourtant très conservatrice. «Les jeunes d’aujourd’hui sont en proie à de graves dangers. Le chômage, l’oisiveté et l’insouciance peuvent mener à des conséquences catastrophiques», alertent des sages de la région. En effet, dans cette commune de 40 000 âmes, il n’existe qu’un seul stade digne de ce nom mais qui se trouve fermé pour travaux et dont l’ouverture semble s’éterniser. «Vu l’engouement de la jeunesse pour le sport, la commune a besoin de stades et d’une salle omnisports pour déloger le foyer de jeunes «Youcef Oukaci» actuellement hébergé au Souk El Had qui est transformé, faute de mieux, en salle de sport», affirme un cet autre citoyen. Pour l’aspect culturel, la commune dispose d’une bibliothèque que les lecteurs ont désertée depuis son ouverture. La cause, son emplacement dans un lieu isolé qui n’est même pas desservi par le transport urbain. Seul le Centre de Formation Professionnelle et d’Apprentissage (CFPA), ouvert depuis quelques années, offre à cette jeunesse une opportunité d’acquérir un métier qui lui permettrait un jour d’intégrer le monde de travail. Les autorités compétentes sont appelées à intervenir afin de mettre un coup d’accélérateur dans la machine du développement local et permettre de redynamiser le mouvement associatif et culturel qui est le pilier de toute société saine et prospère.

Oulagha Ahmed

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