Les locaux commerciaux réalisés dans le cadre du programme des « 100 locaux par commune » demeurent l’un des sujets brûlants de l’actualité. En effet, plusieurs communes, ayant bénéficié de ce programme, voient des dizaines d’unités toujours closes et inopérantes, et ce, pour diverses raisons. Parmi celles-ci, on trouve la ville de Tazmalt, où pas moins de 200 locaux à usage professionnel ont été réalisés il y a des années de cela au quartier Merlot1, au nord de la ville. Ces locaux, répartis sur trois blocs de deux étages chacun, ne sont pas tous occupés par les attributaires. Selon les informations recueillies sur le site, ils sont près d’une quarantaine de bénéficiaires à y exercer leur activités, comme la pâtisserie, la plomberie, la restauration, la coiffure,… et occupent, pour la plupart, les locaux sis au rez-de-chaussée. L’intérieur des blocs offre une atmosphère plutôt pesante avec des couloirs entrecoupés de clarté et d’obscurité, en sus de l’insalubrité débordante,,car aucun agent de nettoyage n’y officie. Ici, il n’y a pas la moindre sécurité, car aucun agent de sécurité n’est en faction, seuls des veilleurs occupent l’endroit durant la nuit. Ces lieux ne sont pas trop « visités » par les clients, ce qui fait que l’activité commerciale ne soit pas au top. D’après nos informations, les 3 blocs en question ne sont pas encore raccordés aux commodités, à l’instar de réseau du gaz de ville, de l’assainissement et de l’aep, d’où sa « désertion » par les attributaires, qui en ont bénéficié dans le cadre des différents dispositifs de l’aide à l’emploi de jeunes comme l’Ansej, la Cnac et l’Angem. Néanmoins, cela n’a pas découragé pour autant certains à exercer leurs en dépit de l’absence des commodités précitées. «Il est vrai qu’il manque l’eau courante, le gaz de ville, la téléphonie fixe et l’assainissement dans les locaux, mais je suis obligé, pour ma part, de faire avec car je dois rembourser mes dettes que j’ai contractées auprès de ma banque», nous dit un jeune artisan.
Syphax Y.
