Ah ! Ces dos-d’âne qui gâchent et agacent !

Partager

La circulaire interministérielle, instruisant à éradiquer les ralentisseurs anarchiques, semble avoir être ignorée.

La circulaire en question date de février dernier et était destinée à toutes les wilayas. A El Esnam, Bechloul et Ath Leqsar, ces dos d’âne aménagés anarchiquement sans aucun respect des normes font toujours partie du « décor » des rues et ne cessent de se multiplier au fil du temps. La plupart d’eux sont réalisés, dans la précipitation, par les citoyens et parfois par les responsables locaux sans veiller au respect des normes exigées. Ce constat est celui des automobilistes et des transporteurs. Que ce soit à El Esnam, Bechloul ou Ath Laqsar, beaucoup partagent le même constat. Certains riverains pointent du doigt le laxisme des autorités locales, mais aussi l’incivisme des citoyens qui ne soucient nullement de la loi. A signaler que de nombreux conducteurs déplorent cette absence de réaction des autorités face à ce phénomène. D’aucuns affirment que ces dos d’âne représentent des risques pour leurs véhicules et pour la sécurité routière. Ces ouvrages sont difficiles à franchir car souvent trop élevés. Pis encore, ils ne sont pas signalés dans la plupart des cas, car installés anarchiquement et sans le respect des normes techniques. Ils peuvent, donc, causer facilement un accident qui pourrait être fatal. Ce scenario s’est déjà produit par le passé. Il est à souligner également que la signalisation des ralentisseurs et le marquage au sol sont obligatoires, mais cela fait malheureusement défaut. «Les services techniques ne respectent pas les normes de réalisation (dimension, emplacement) et les moyens techniques utilisés sont archaïques», nous confie Rabah, un habitant de Bechloul. A ce sujet, les services des APC interrogés pensent que les opérations de suppression de ces « dos d’ânes » anarchiques s’avèrent être une tâche très difficile à mener. Une des contraintes qui se pose c’est l’opposition rencontrée chez un nombre considérable de citoyens, notamment ceux dont les habitations se trouvent au bord des routes. Cette résistance s’explique par les accidents souvent mortels enregistrés par le passé un peu partout à travers la wilaya. Des accidents causés par l’excès de vitesse de certains chauffards à l’entrée des agglomérations ou à leur périphérie. Ceci étant dit, les populations exposées aux risques d’accidents peuvent réclamer l’installation des ralentisseurs respectant les normes ou bien la réalisation d’une passerelle pour piétons. Malheureusement, beaucoup s’entêtent encore en recourant eux même à l’installation de dos d’âne sans le respect des normes en vigueur. Les pouvoirs publics doivent sévir contre ces agissements et sont appelés à proposer des solutions palliatives pour en finir une bonne fois pour toute avec ces ralentisseurs anarchiques.

A. C.

Partager