à l’appel de l’intersyndicale, des centaines de fonctionnaires des secteurs de l’éducation, de la santé, de la formation professionnelle, de l’administration, entre autres, ont tenu, hier, un rassemblement de protestation devant le siège de la wilaya de Béjaïa. Les manifestants, dont les rangs ne cessaient de grossir au fil des minutes, brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire entre autres «Nous voulons un code du travail et non un code pénal», «Pour la dignité de l’instituteur», «L’union fait la force». Devant l’assistance, les animateurs locaux de l’intersyndicale ont réitéré les revendications des travailleurs des différents secteurs, tout en invitant le gouvernement à revoir sa copie en procédant à la suppression pure et simple du projet de loi sur la retraite et leur association dans l’élaboration du nouveau code du travail. Les intervenants ont, à l’unisson, estimé que «l’année 2017 s’annonce chaude», sollicitant les pouvoirs publics à revoir leur copie. Par ailleurs, des travailleurs du secteur de l’enseignement supérieur ont observé, le même jour, un sit-in devant le siège de la direction des œuvres universitaire pour réclamer la réintégration de l’un des leurs «licencié arbitrairement», selon leur syndicat. Dans un appel aux travailleurs, la fédération de wilaya du secteur de l’enseignement supérieur affiliée au Snapap, réclame «une commission d’enquête sur la gestion du département des ressources humaines», tout en exigeant des «mesures administratives à l’encontre du DRH». Par leur action, les manifestants entendent aussi «dénoncer les pratiques qui portent atteinte aux libertés syndicales».
F.A.B.