Le SNATEGS se démarque

Partager

Le conseil national du SNATEGS (Syndicat national autonome des travailleurs de l’électricité et du gaz- Sonelgaz), réuni le 19 novembre dernier à la maison des syndicats de Bab-Ezzouar à Alger, vient de rendre public un communiqué dans lequel il se dit «surpris de la déclaration faite par l’intersyndicale sur l’entrée en grève des travailleurs de la Sonelgaz, les 20, 22 et 23 novembre 2016». En effet, selon le conseil national du SNATEGS ainsi que les délégués de 27 wilayas ayant pris part à cette réunion, «cette grève n’existe que dans l’imaginaire d’un individu complètement coupé de la réalité. L’intersyndicale porte préjudice à la crédibilité et à la fiabilité de la communication auprès de nos affiliés». Se disant fermement convaincu que la grève est un acquis et un moyen de protestation syndicale à défendre, le conseil national du SNATEGS invite l’intersyndicale «à faire preuve de sagesse, de retenue et de respect à propos de ses déclarations vis-à-vis de notre syndicat, en se référant à des individus non crédibles qui ne représentent qu’eux-mêmes et qui émettent des déclarations non fondées au nom des travailleurs». Par ailleurs, le conseil national du SNATEGS réitère son engagement à œuvrer «de toutes ses forces et à user de toutes les voies légales pour amener les pouvoirs publics à nous impliquer comme partenaire social incontournable dans l’élaboration du nouveau code de travail injuste vis-à-vis des travailleurs, à renoncer à la révision de l’ancien régime des retraites comme acquis irréversible». Les rédacteurs du communiqué soulignent, par ailleurs, qu’une décision sera prise à ce sujet lors du congrès qui se tiendra au mois de décembre prochain et réaffirment que «le conseil national rejette avec force la nouvelle loi des finances 2017 qu’il considère comme étant le coup de grâce donné à la masse laborieuse». Dans un second communiqué émanant de ce même syndicat, le conseil national du SNATEGS ne néglige pas l’option d’un mouvement de débrayage après le congrès extraordinaire qui se tiendra du 19 au 20 décembre 2016. «Si les pouvoirs publics continueront à ignorer les revendications, le congrès décidera de l’entrée en grève nationale des travailleurs de la Sonelgaz», ajoutera-t-il. Dans la foulée, les membres du conseil national dénoncent également la corruption rampante et la malversation des œuvres sociales prouvées par des expertises judiciaires sur les surfacturations au sein de la Sonelgaz. Enfin, le conseil national appelle les pouvoirs publics pour la mise en œuvre de mesures concrètes «contre la corruption gangrénant la Sonelgaz et pour protéger les citoyens vulnérables et apaiser les conflits entre citoyens et travailleurs du groupe Sonelgaz».

Hafidh B

Partager