Le maire pointé du doigt

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Dix élus de l’APC de Semaoun ont annoncé, hier, leur démission collective dans une déclaration, dont des copies ont été remises au wali et au chef de daïra d’Amizour. Ces derniers dénoncent, dans leur déclaration, ce qu’ils qualifient de «mépris» à leur encontre et «une violation des procédures du code relatif à la commune» par le P/APC. Selon les rédacteurs du document, une session programmée pour le 17 novembre dernier a été reportée sans qu’ils ne soient avisés par le maire. «Des invitations ont été adressées aux élus en date du 17 novembre par le P/APC, pour la tenue d’une session. Les élus présents, au nombre de 12, ont été désagréablement surpris par l’absence du maire et de son vice-président qui étaient, semble-t-il, en mission en dehors du territoire de la commune de Semaoun, sans même nous informer du report de ladite assemblée», écrivent les dix élus démissionnaires dans leur déclaration, tout en tirant à boulets rouges sur leur P/APC d’obédience MEN. Selon eux, «les élus, l’APC en tant qu’institution, n’ont pas été respectés par le maire dont le bilan calamiteux de l’APC n’a pas été présenté depuis son installation», révélant au passage «le maintien du président de la commission sociale à son poste malgré la démission de la majorité des membres (3 sur 5), tout en percevant son salaire à ce jour». Les élus démissionnaires de la municipalité de Semaoun indiquent qu’ils avaient épuisé toutes les voies de recours avant de prendre la décision de remettre leurs mandats. «Aujourd’hui, nous estimons que la situation est très sérieuse, inquiétante et que l’heure est grave, et que notre APC n’a jamais atteint un tel niveau de médiocrité malgré que la sonnette d’alarme ait été déjà tirée (…) La situation est restée inchangée. Les mêmes pratiques et mêmes abus du P/APC persistent encore et encore», dénoncent-ils. Il est utile de rappeler que l’assemblée populaire communale de Semaoun est constituée d’une quinzaine d’élus : 4 MEN, 4 FFS, 3 FLN, 3 autres du RCD et enfin un élu RND. Les sièges de l’exécutif sont partagés entre les élus du MEN et ceux du FLN.

F.A.B.

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