Flambée soudaine des prix !

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Les produits de première nécessité ont connu, dernièrement, une montée vertigineuse de leurs prix laissant, en conséquence, les ménages dans le désarroi. Cette flambée touche, bien entendu, les légumes, les fruits, les féculents (légumes secs), le lait en poudre et les produits carnés. Ces derniers se sont renchéris sans aucune explication. En effet, la liste des produits carnés touchés par la cherté des prix s’est allongée, alors que les consommateurs sont déjà « groggy » par la hausse des prix des fruits et légumes, entre autres. A M’chedallah, pour l’exemple, cette flambée quasi-généralisée des prix des produits de base est constatée dans les différents commerces de la ville et au marché hebdomadaire. Si l’on commence par les poissons, ceux-ci se sont renchéris soudainement en passant de la fourchette de 200-300 da/kg à 500-550 da/kg pour la fameuse sardine. Devant les étals chargés de caisses de sardines, les clients sont devenus de simple « spectateurs », et ce, à cause des prix inaccessibles. Néanmoins, les ménages à forts revenus s’en permettaient même à ces prix exorbitants ce produit halieutique devenu de nos jours un luxe. De même, les prix du poulet ont également augmenté ces derniers jours. Actuellement, le poulet vidé et emballé se vend entre 380 et 400 da/kg chez les bouchers de la ville. Même le poulet vivant qui se vend à l’air libre a vu ses tarifs monter en flèche pour caracoler de 270 à 280 da/kg. Les œufs ne sont pas en reste puisqu’ils valent 380 da le plateau, alors que le prix d’un œuf est cédé à 15 da chez les épiciers. La viande rouge, cependant, fait « l’exception » en demeurant « stationnaire » côté prix. Effectivement, la viande de veau est proposée à 950 da/kg et celle de l’agneau à 1300 da/kg, ce qui signifie que ces produits n’ont pas connu de hausse de leurs tarifs. Néanmoins, ils demeurent chers pour les ménages à faibles et à moyens revenus.

Y Samir

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