C'est l'un des projets des plus importants en matière de logements qui est attendu dans cette commune.
Il s’agit du projet des cent logements sociaux. En effet, si une assiette foncière lui a été retenue après que les « gourbis » du chef-lieu, datant de l’époque coloniale, eurent été démolis suite au recasement de leurs occupants dans des logements décents, certaines voix se sont levées pour s’opposer à la concrétisation de ce programme. Mais, les autorités locales sont décidées à aller jusqu’au bout de leur volonté et de ne pas répondre à ces oppositions. «Nous n’allons pas reculer devant ce chahut parce que ce terrain est un bien communal. Il ne pourra, donc, servir que l’intérêt de nos concitoyens. Il n’y a aucun autre site pour recevoir ce projet d’une grande importance au profit des couches défavorisées», souligne une source locale. Et de nous confier: «le dossier est entre les mains d’un bureau d’études. Toutes les étapes vont suivre ensuite. C’est un projet qui se concrétisera». Bien que les projets ne répondent pas à tous les besoins, dans cette municipalité semi-rurale, le nombre de demandes s’accentue d’année en année. D’ailleurs, celui déjà achevé, à savoir les logements réalisés dans le cadre de la résorption de l’habitat rural, a déjà été attribué. Il est attendu que les bénéficiaires reçoivent leurs clés incessamment. Par ailleurs, nous avons appris que l’OPGI a lancé un avis d’appel d’offres pour la réalisation des VRD et des aménagements nécessaires au niveau des 50 logements en voie de construction. C’est dire qu’avec ces programmes, la crise sera atténuée un tant soit peu. Notons, par ailleurs, que dans cette commune, toutes les assiettes foncières ont été déjà utilisées. «Ce qui a privé notre APC d’un site très important est la décision prise par l’APC entre 1997 et 2002 en réservant tout un terrain pour réaliser une cité avec des logements sur un seul niveau dans le cadre des aides groupées. Vraiment, c’était là un grand massacre», regrette un élu que nous avons approché à ce sujet. En outre, il y lieu de signaler que si l’exode rural a été freiné, c’est grâce aux aides octroyées aux demandeurs de logements dans le cadre de l’habitat rural. Cette APC est citée comme exemple au niveau de la wilaya parce que le nombre d’habitations concrétisées dans ce programme dépasse de loin le millier. «Nous sommes prêts à accepter des quotas supplémentaires s’il y en a », conclut notre premier interlocuteur.
Amar Ouramdane

