L’entreprise chinoise indexée

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Des citoyens d'Ath Vouali et Tilmatine font part de leur «vives inquiétude et colère face au silence des autorités suite à la dangereuse obstruction de la trémie, qui relie ces deux localités, par l'entreprise chinoise CRCC».

En effet, cette dernière, intervenant sur la pénétrante M’chedallah – Béjaïa, a obturé l’ouvrage par des déblais et de grosses pierres lors de l’aménagement des accotements du tronçon qui traverse cette région. Un ouvrage de 6X5 M, numéroté PK87+240 et arraché de haute lutte par ces citoyens qui ont dû faire recours à la fermeture de la base de vie chinoise à plusieurs reprises l’année passée pour voir enfin cette légitime doléance aboutir. Mais, voila que cette entreprise fait comme la légende du labour du chameau qui piétine ce qu’il a déjà réalisé. Non seulement l’ouverture de cette trémie disparaît sous les déblais, mais elle forme de surcroit une digue ou viendrait s’accumuler l’eau de pluie durant la saison hivernale, vu que la topographie des lieux est en forme de légère vallée. Nos interlocuteurs, qui ne décolèrent pas, affirment, photos à l’appui, que les écoliers des trois paliers du village Tilmatine, qui fréquentent les établissements scolaires d’Ath Vouali et le chef- lieu de commune d’Ath Mansour, sont contraints soit de faire deux fois par jour un détour de plus d’un km pour traverser, soit de prendre des risques insensés en traversant l’autoroute. Ces citoyens affirment avoir saisi, par de nombreuses requêtes, toutes les autorités sans que rien ne soit fait pour rappeler à l’ordre cette entreprise chinoise, d’autant plus que cette trémie, réalisée sur le trajet de l’unique piste qui relie les deux agglomérations précitées, constitue le seul passage pour les engins agricoles des propriétaires des terrains agricoles des deux cotés de l’autoroute, et rejoint aussi la gare ferroviaire de Beni Mansour. Aussi, les protestataires lancent un ultimatum sans délais à cette entreprise pour procéder à l’enlèvement des déblais gênants et le curage du dessous de la trémie agressée, faute de quoi ils menacent de passer à des actions de protestation pour se faire entendre. Cette préoccupation est à la portée des autorités locales, d’autant plus que cette opération de déblayage ne prendrait pas plus d’une demi-journée à un engin de travaux publique pour dégager cette voie d’accès des plus indispensables pour des centaines d’usagers.

O Soualah.

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