Nettoyages tous azimuts

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C’est par brouettes entières que les employés de la voirie de la commune d’Ain El Hammam ramassent les déchets. Le vent des derniers jours en avait accumulé dans les moindres recoins, dans toutes les ruelles de la ville. En plus des ordures ménagères et autres, jetées çà et là par des citoyens qui semblent bouder les poubelles, les agents, en nombre réduit, se sont retrouvés avec ce travail supplémentaire qu’ils ont finalement exécuté. Il y a quelques jours, ils avaient dû faire le tour de la ville pour rafistoler les imperfections apparues sur l’asphalte. Les rafistolages rebouchés auparavant avec du tuf ont été, cette fois, goudronné à la satisfaction des automobilistes qui voient l’anéantissement de ces ralentisseurs, importants en certains endroits. Sur les routes de la commune, situées en dehors de la ville, ce sont les employés de la STP qui s’y sont mis, depuis plusieurs jours. Munis de pelles et de gants, ils ratissent les fossés et les accotements d’où ils extirpent des tas de déchets. Un camion mis à leur disposition multiplie les va-et-vient pour acheminer les ordures vers la décharge. Cette fois, les ex Ponts-et-chaussées ne se contentent pas d’amasser les déchets et de les laisser sur place plusieurs jours, abandonnés aux intempéries qui se chargent de les éparpiller à nouveau. Ils les évacuent au fur et à mesure de leur ramassage. Un passant sur la route nationale numéro 71, nous fait part de sa satisfaction de voir la route nettoyée : «Il est agréable de circuler à pied ou en voiture sans que nos yeux ne soient agressés par ces sachets et ces bouteilles et canettes vides.» La prise de conscience des citoyens concernant la propreté de leur cadre de vie devrait inciter les pollueurs à ne jeter leurs détritus qu’aux endroits désignés à cet effet. Pourtant l’APC a multiplié le nombre de poubelles à travers le territoire de la commune, particulièrement dans tous les points habités. Notons que l’ensemble des particuliers habitant en zone éparse ont reçu, depuis longtemps, des poubelles individuelles qu’ils vident à la fréquence d’un jour sur deux, dans un camion de collecte. Aucune excuse, ne peut donc être évoquée.

A. O. T.

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