Les règles d’hygiène font atrocement défaut au marché hebdomadaire du chef-lieu, et ce, depuis des mois.
En effet, les reproches et les indignations des clients vont directement vers certains commerçants qui vendent des denrées alimentaires périssables. En effet, un bon nombre des vendeurs étalent à l’air libre des produits alimentaires susceptibles de moisissure. De ce fait, il est plus que nécessaire de les mettre dans des endroits frais et hermétiques, comme le stipule la loi. La semaine dernière, il nous a été donné de constater ces carences, graves et dangereuses pour la santé du consommateur, dans plusieurs étals des produits carnés. Pour commencer, on y trouve une viande découpée ou suspendue en quartiers et exposée à l’air libre et aux bestioles. Il y règne une atmosphère putride, voire fétide. Le sol, encrassé, est jonché de tous genres de déchets infects, à savoir les restes de bovins et autres animaux abattus. Les déchets sont omniprésents. Nombreux sont les clients qui se plaignent du manque de responsabilité des bouchers qui ne se soucient guère des conditions hygiéniques. Leur intérêt ne semble être porté que sur l’appât du gain. «Les conditions de vente de ce genre de nourritures sont bafouées, et ce au vu et au su de tous», s’insurge un client. Ces pratiques, qui sévissent soit par négligence ou par mépris des conséquences qu’elles peuvent générer, sont déplorables et loin d’honorer la profession. La seule et unique victime n’est autre que le consommateur. Il est primordial que les opérations de contrôles régulières soient menées par les agents de contrôle de l’hygiène plus fréquemment.
Aziz C.

