Des potentialités à exploiter !

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En ces temps de vaches maigres, les collectivités locales se trouvent confrontées au lancinant problème du financement des projets substantiels pour le développement local. Comme les recettes provenant des hydrocarbures ont chuté drastiquement, des coupes sont opérées dans les budgets alloués, notamment aux collectivités locales, lesquelles sont appelées par les pouvoirs publics à chercher d’autres ressources de financement locaux, en exploitant les potentialités locales. Celles-ci existent avec des particularités pour chaque région, pour peu qu’on les exploite judicieusement et efficacement. Ainsi, le tourisme de montagne, les sites historiques, l’agriculture de montagne, l’artisanat,…sont autant d’atout sur lesquels devraient compter les régions rurales, pour sortir du marasme et amorcer par là l’essor économique tant attendu. La commune d’Ath Mellikèche, 80 kms au Sud-ouest de Béjaïa, est parmi ces localités qui recèlent des potentialités non négligeables pour provoquer le déclic d’un développement durable. Comme cette municipalité est située en zone montagneuse, elle a toutes les possibilités d’exploiter les secteurs d’activité dans desquels elle pourrait tirer les prébendes. L’oléiculture avec un parc oléicole impressionnant, l’élevage des cheptels (avicole, bovin, ovin et cunicole), le tourisme de montagne avec des sites paradisiaques, comme celui de Aïn Zebda qui fut durant la période coloniale un endroit de villégiature, et bien d’autres spécificités qui peuvent tirer cette localité de sa léthargie économique, pour peu qu’on mette le paquet. Sur un autre registre, il est connu que la commune d’Ath Mellikèche, pour ne citer que celle-ci, est dépendante en grande partie des subventions de l’Etat. Au niveau local, les recettes sont minimes, car la commune ne dispose ni d’usines, ni de marchés pour recouvrer les taxes qui lui permettront de renflouer, un tant soit peu, les caisses. Néanmoins, il existe dans cette localité des locaux commerciaux qui ne sont pas exploités depuis leur réception, à l’image des dix locaux commerciaux, sis au village Ath Ouamar, 7 kms du chef-lieu, restés fermés pour une raison inconnue. Ces locaux finis ne sont pas attribués, bien qu’ils soient érigés depuis près de…20 ans. Les jeunes de la localité ne comprennent pas cet état de fait, eux qui cherchent à disposer de locaux pour exercer des activités artisanales ou commerciales, et ce, afin d’apporter leur touche au développement dans leur commune.

Syphax Y.

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