«2 millions de non-salariés boudent la CASNOS»

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Environ deux millions de travailleurs non-salariés n’ont pas encore intégré la Caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés (CASNOS). C’est ce qu’a affirmé, hier, le directeur général de cet organisme, M. Chawki Achak Youcef. «À ce jour, ils sont 950 000 sur environ 3 millions de non-salariés à avoir répondu à l’appel de la CASNOS, lui permettant du même coup d’augmenter de 90% ses recettes, soit l’équivalent de 76 milliards de dinars», a indiqué le DG de la CASNOS, lors de son passage sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale. Ce DG a encore une fois réitéré son appel pour convaincre les non-salariés récalcitrants à s’affilier avant le 31 décembre 2016, pour pouvoir bénéficier des facilitations accordées aux non-salariés pour les amener à adhérer à cette caisse. «Pour prétendre bénéficier d’une couverture sociale et ouvrir en même temps droit à la retraite, les non-salariés, qui ne l’ont pas encore fait, bénéficieront d’un délai s’étalant jusqu’au 31 décembre 2016 pour régulariser leur situation auprès de la CASNOS», a expliqué l’intervenant de la radio nationale. Il prévient que « faute de n’avoir pas adhéré à son organisme, ces derniers sont susceptibles de faire l’objet de mesures de coercition financières, voire de la saisie de leurs biens ». Le DG de la CASNOS a, depuis plusieurs mois, mené de larges actions de sensibilisation tendant à amener cette catégorie de personnes (commerçants, agriculteurs et membres de professions libérales) à régulariser sa situation de membre adhérent. Pour les inviter à rejoindre la CASNOS, il signale que les personnes qui s’y présenteront avant le délai fixé, pourront bénéficier d’un échéancier de paiement de leurs cotisations et ne seront pas astreintes à payer des pénalités de retard. Selon lui, «les actions à venir vont consister à sensibiliser, encore, les travailleurs non-salariés récalcitrants, en même temps que la population du monde agricole et rural, d’une manière plus générale, dont un nombre restreint était, avant 1996, pris en charge par la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA)». Dans le but d’améliorer les prestations de la Caisse en direction de ses adhérents, l’intervenant fait, en outre, état de «la création d’un corps d’assistantes sociales chargées de les accompagner, en cas de besoin, dans leurs démarches administratives, sociales et sanitaires».

L O Challal

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