«L’assurance agricole est peu développée»

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«Le bilan des trois dernières années de la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) a connu une progression très importante dans tous les compartiments de gestion et va clôturer l’année 2016 presqu’à 13 milliards de dinars de chiffre d’affaires. La caisse a connu une évolution de chiffres dans l’institution qui est en train de s’accroître. L’évolution de l’année 2014-2015 a été de 12%. Le secteur a évolué de 3% et la CNMA a évolué de 12% et jusqu’au 30 septembre dernier à une évolution de 3%, alors que le secteur des assurances a régressé pour dire que la CNMA est en train d’évoluer et de progresser». Les chiffres ont été révélés, hier, par le directeur général de la CNMA, M. Benhabiles Mohand Cherif, lors d’une journée d’information sur les risques industriels, engineering et des transports, organisée par la CNMA, en collaboration avec la chambre du commerce et d’industrie de Djurdjura, à l’hôtel Lalla Khedidja à Tizi-Ouzou. Une journée à laquelle ont pris part les opérateurs de la wilaya. Il faut dire que la caisse a énormément amélioré ses résultats en chiffre d’affaires et le montant des indemnisations. «Une compagnie d’assurance n’est crédible qu’au moment de payer ses sinistres. Notre stratégie se repose essentiellement sur l’indemnisation depuis maintenant trois ans», dira M. Benhabiles. Et d’ajouter : «Jusqu’au 30 septembre 2016, la CNMA a indemnisé plus de 7 milliards de dinars et son but est de réduire le délai de règlement. Pour la Caisse nationale de mutualité agricole, l’indemnisation constitue un élément clé dans notre stratégie, qui occupe la troisième place sur la marché des assurances». Selon le même responsable, «le portefeuille de la CNMA est constitué de 61% de risques automobiles, dont 50% du matériel agricole, 23% de risques agricoles et le reste de risques industriels». «La caisse a mis en place de nouvelles approches ces trois dernières années, et occupe plus de 78% de part du marché», notera-t-il. Par ailleurs, le conférencier dira que «l’assurance agricole est très peu développée, pas seulement à Tizi-Ouzou mais à l’échelle nationale. L’assurance agricole n’obéit pas aux mêmes critères que les assurances classiques importantes, malgré qu’un travail est en train de se faire. L’engouement de nouveaux produits qui couvrent le risque climatique, dont la CNMA maîtrise ce risque, pourra attirer les agriculteurs. C’est, d’ailleurs, l’objectif de la rencontre d’hier qui a regroupé les opérateurs agro-industriel et l’activité commerciale pour les informer sur les produits de la CNMA. Pour conclure, le conférencier dira : «L’assurance doit être considérée comme un avantage économique et non comme un acte administratif. L’assurance joue un rôle économique surtout dans les moments difficiles que traverse actuellement le pays». À signaler qu’une convention a été signée entre la CNMA et la chambre du commerce et d’industrie de Djurdjura.

Nadia Rahab

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