Tagujilt s yimawlan, vient enrichir la poésie kabyle

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Retraité depuis peu, Farid Tairi, plus connu sous le pseudo de Hemana, son deuxième prénom, est un parolier et poète d’expression kabyle qui vient de mettre sur le marché son premier recueil de poésie intitulé Tagujilt s yimawalan (une orpheline ayant des parents), un titre à la fois bizarre et lourd de sens. Riche d’une quarantaine de poèmes, dont six bilingues (un traduit en arabe et cinq autres traduits en français), le florilège proposé par Hemana est influencé par la vie sociale en Kabylie et l’amour d’autrui. Bien qu’il ne soit qu’à sa première production, le poète a, à son actif, plus de deux-cent poèmes traitant de plusieurs thèmes, notamment ceux en relation avec l’amour de la patrie et la vie sociopolitique. Les paroles poétiques sont produites en usant d’un mélange de la langue kabyle dans toutes ses variantes, ce qui donne plus de valeur culturelle à son œuvre. En parlant de son premier produit, le poète dira que ce dernier «devait être édité en 1992 déjà mais des contraintes avaient fait qu’il le soit cette année». Il soulignera que celui-ci renferme une multitude de thèmes, dont des hommages et la vie sociale et politique en général. D’ailleurs, pour présenter son produit, Tairi Farid dit Hemana a été invité par l’association Azday adelsen n’Weqqas, une association culturelle dans laquelle il active, pour animer, ce samedi, une conférence-débat.

A Gana

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