Les lycéens de la ville de Béjaïa ont battu, hier matin, le pavé pour exiger du ministère de l’éducation de revoir sa décision en matière de programmation des vacances scolaires. Ils demandent le retour à l’ancien système qui accorde deux semaines de vacances d’hiver au lieu de la dizaine de journées applicables à compter de la présente année scolaire. Intervenant sur les ondes de la radio locale, Khaled Ahmed, président de la fédération des parents d’élèves, a exhorté les parents à «intervenir pour mettre un terme à ce genre de comportements qui nuisent à leur progéniture. L’amputation des vacances scolaires d’une semaine a été faite sciemment», dira Ahmed Khaled, «pour rattraper le retard engendré par les grèves et permettre, ainsi, aux élèves de terminer leurs programmes et parvenir aux 34 semaines d’études durant l’année scolaire». «Alors que quelques élèves veulent plus de vacances, d’autres souffrent le martyre pour aller étudier. C’est le cas des enfants du village de Sebouka, dans la commune de Kherrata, qui doivent se lever tôt pour pouvoir arriver à temps aux différents établissements scolaires, implantés au chef-lieu communal, où ils étudient. Le manque de moyens de transport entre ce village et le chef-lieu communal indispose les nombreux élèves de cette région. De l’autre côté de la wilaya, les élèves de l’école primaire Bachir Brahimi, d’Ighil Menga Bouchekfa, à Ait R’zine, continuent d’étudier dans un établissement ouvert aux quatre vents», clame t-il. En effet, la clôture de cette école, qui est tombée il y a deux années de cela, n’a pas encore été reconstruite.
A Gana