Pour l’année 2017, l’APC de Tizi-Gheniff doit encore revoir à la baisse les budgets de réalisation de ses projets d’urgences, en se contentant uniquement d’une enveloppe financière s’élevant à un milliard et demi de centimes.
En effet, comme l’année passée, compte tenue de la nouvelle situation économique du pays avec la baisse vertigineuse du baril de pétrole, le plan d’austérité décidé par le gouvernement pour gérer au mieux cette crise financière s’est répercuté évidemment en aval sur les collectivités locales obligées, à contre cœur à se plier à ce diktat. «Pour l’année 2017, et en ce qui concerne précisément le plan communal de développement «PCD», nous avons bien pris nos dispositions pour ne pas voir grand comme l’an passé où on avait été obligés de ne retenir que la moitié des projets prévus», nous confie M. Saïd Mansour, le premier magistrat de ladite localité qui ajoute qu’en ce qui concerne la répartition de cette enveloppe financière, les élus ont privilégié notamment l’amélioration de l’éclairage public à l’intérieur du chef-lieu en y consacrant, pour 80% environ. Il a été retenu également la réalisation de deux dallages, l’un au niveau du stade communal et le second, à proximité de la gare routière. Néanmoins, malgré cette maigre cagnotte, les élus locaux sont satisfaits d’autant plus que leurs projets sont presque pris en charge par les pouvoirs publics. «Nous avons à réaliser de nombreux projets sur le budget primitif (BP) ou sur le budget supplémentaire (BS), comme nous avons également des projets avec le fonds commun des collectivités locales (FCCL) alors que même le PPDRI, chaque année réalise des projets importants comme l’ouverture des pistes agricoles ou des plantations, donc, on ne se contente pas uniquement des PCD», nous déclarent quelques élus.
Essaid Mouas