Réouverture de la salle de cinéma

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Ce n’est qu’en 2008, après une longue procédure, que la justice a tranché en faveur de l’APC, dans le litige qui l’a opposé à l’ancien gérant.

Depuis quelques jours, l’attention des passants est attirée par des couleurs chatoyantes sur les murs extérieurs, donnant un coup de jeune aux lieux. Heureuse coïncidence, l’inauguration de la salle a eu lieu, jeudi dernier, premier jour de la campagne électorale.

Elle permettra ainsi aux représentants des candidats à l’élection présidentielle d’y organiser des rencontres avec le public dans un endroit propre et spacieux.

Pour une fois, les hôtes de Aïn El Hammam seront reçus dans de bonnes conditions. Auparavant, les partis politiques privilégiaient l’organisation de meetings en plein air vu que les conditions d’hygiène et de sécurité n’étaient pas réunies dans l’enceinte du cinéma dont les murs et surtout le plafond présentaient une menace sérieuse pour les spectateurs.

La réhabilitation opérée a amélioré considérablement le confort intérieur. Les sièges ont été réparés et rembourrés alors que le vieux plafond est remplacé par un autre plus attrayant et plus sûr. Les tentures des murs sont remplacées par un “placage” de couleur grenat. Le sol est recouvert de carreaux en matière plastique de type “gerflex” bien que du carrelage anti-dérapant aurait été plus indiqué. Ne faisons pas la fine bouche car la récupération de la salle est en soi un acquis non négligeable.

Malheureusement, l’inauguration d’un tel édifice n’a pas été suivie d’une quelconque manifestation culturelle comme il sied lors de ce genre d’évènement. Une fois la réception terminée, le portail a été cadenassé.

Momentanément, osons-nous espérer car on ne répare pas un tel édifice pour ensuite le fermer. Pour le moment, rien n’indique ce que les autorités envisagent d’en faire. Confiner cette structure dans le rôle d’abri pour les meetings électoraux serait, en fait, faire du “cinéma”. Les associations de jeunes, seules capables de donner vie à une structure culturelle, devraient être impliquées pour que “Le Djurdjura” retrouve sa vocation.

A. O. T.

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