Les travaux du stade communal à l'arrêt

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Au lendemain du lancement des opérations de rénovation du stade, tous les sportifs de cette commune étaient contents. Cependant, ce n’est plus le cas parce que les travaux sont à l’arrêt depuis maintenant huit mois. En effet, deux entreprises avaient été chargées de restaurer les vestiaires et de réaliser la clôture en dur d’un mètre et demi de hauteur surélevée de barreaux. «Pour le moment, aucune autre entreprise ne s’est dépêchée sur les lieux pour continuer ce qui reste de la clôture, parce que le marché confié à l’entreprise retenue à cet effet est résilié. Vraiment, nous souffrons le martyre. Le terrain est impraticable. A chaque fois que nos jeunes s’y entraînent, beaucoup de blessés sont recensés. Il est hors de question de mettre en danger ces jeunes ! », s’indignera un membre du CSA/ O M’Kira, pensionnaire du championnat du groupe pré honneur de wilaya. Et de poursuivre: « on reçoit nos adversaires à Tizi-Gheniff. Pourtant, si tout le monde avait fait son travail, nous jouerons à domicile. Nous avons l’un des plus spacieux terrains de la wilaya. Il peut même être doté de gradins. Et pourquoi pas d’une pelouse en tartan !? On entend chaque jour que d’autres stades sont revêtus en gazon synthétique, mais personne n’évoque le cas de notre stade». D’ailleurs, pour cette saison, l’équipe de l’OMK fait sensation. « Nous avons gagné six matchs de suite. N’eût été la défaite face à la JS Ait Yahia Moussa, on serait toujours à la deuxième place, en dépit de ce manque », dira M. Abdelkader Rahal, en sa qualité de président de la section football de l’OMK. Depuis l’engagement de ce club dans ce groupe après l’avoir quitté durant des années, c’est la meilleure saison des pirates d’Imkiren. « Nous interpellons les autorités locales afin de relancer le projet de rénovation de ce stade en attendant sa programmation en gazon synthétique», ajoutera-t-il. Le CSA encadre plus de 150 jeunes, toutes catégories confondues, dans un environnement où cette frange de la société est en proie à de nombreux vices. Le mérite revient, donc, aux membres du bureau du CSA/ OMK, qui, en dépit des moyens dérisoires dont ils disposent, continuent à honorer leur engagement au profit des jeunes M’Kiris.

Amar Ouramdane

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