Bien que les stationnements et même les arrêts y soient interdits, la rue de la daïra continue de constituer des entraves à la circulation des automobilistes qui y transitent pour regagner la ville ou pour la quitter, vers Ait Yahia ou le nouveau lycée, sans passer par le centre-ville. Une plaque de signalisation, mise en évidence sur le bas côté, ne semble pas dissuader les adeptes du désordre de se garer tout à côté au risque d’entraver sérieusement la circulation. Réduite l’an dernier à un seul sens, lors de la mise en place du plan de circulation, la rue a finalement repris sa fonction originelle pour permettre aux véhicules de la protection civile de regagner facilement la ville et éviter les embouteillages. Malheureusement, ce sont les autres automobilistes qui profitent de la situation. A maintes reprises, l’ambulance devant secourir un malade et le camion anti incendie se retrouvent bloqués au niveau de cette ruelle exigüe. Si, pour se justifier, certains évoquent, à raison, le manque de stationnement en ville, rien ne leur permet, en revanche, d’obstruer les rues importantes ou de porter atteinte à l’ordre public. Une situation similaire est constatée ces derniers temps au niveau du carrefour des horloges où des automobilistes n’obtempèrent pas à l’allumage du feu rouge. Ce qui, on s’en doute, crée la confusion chez d’honnêtes citoyens, désappointés face à ce phénomène d’indiscipline. Pourtant, lors de descentes de la police, un ordre impeccable règne à ces endroits où l’anarchie était érigée en règle, quelques minutes plus tôt.
A. O. T.