Quand on n’a qu’une aire de jeu…

Partager

L’absence de structures de jeunesse, telles que les centres culturels, les maisons de jeunes, ou encore les salles dites polyvalentes, fait que les jeunes de la localité de Thameur sise à 8 Km à l’Est du chef-lieu de Bouira, sont livrés à eux-mêmes. En effet, aucun établissement de ce genre n’a été réalisé. L’unique infrastructure, à savoir le stade de foot, se trouve dans un état des plus lamentables. On n’y constate aucune clôture, les vestiaires donnent une image fantomatique, le terrain représente quelques anomalies et nécessite une restauration intégrale. Des décharges d’ordures et de gravats, ainsi que de nombreuses fosses toujours béantes jalonnent les alentours du stade et pourraient être dangereuses à certaines personnes, telles que les enfants qui s’aventurent généralement dans les environs. Les jeunes footballeurs attendent depuis un bon bout de temps la restauration de leur stade délabré. Ce dernier nécessite une rénovation de fond en comble. N’est-il pas temps que les autorités locales prennent en charge cette infrastructure, en la dotant de tout le nécessaire pour le bien-être des jeunes de la localité? «On n’a bénéficié d’aucune structure de jeunesse digne de ce nom, le seul stade qu’on a est délaissé par les jeunes footballeurs et autres sportifs vu son état très dégradé», nous a confié Ali, un footballeur habitant la susmentionnée localité. Devant cet état de délabrement, les dirigeants et les athlètes du club ont déserté les lieux pour trouver refuge dans le stade Bourouba de Ain Graoueche, à l’Est du centre-ville de Bouira, où les jeunes sportifs organisent depuis des mois des rencontres. A ce sujet, un jeune dira : «Heureusement qu’on nous autorise à nous divertir dans ce stade qui ne relève pas de notre localité».

Aziz C.

Partager