Urgence à rétablir l’ordre !

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L'environnement ne cesse d'y être agressé de toutes parts. La wilaya de Tizi-Ouzou, notamment le chef-lieu, ne cesse de perdre de son aura et le décor y est de plus en plus hideux.

Le commerce informel, un temps disparu, tend à reprendre place. Au centre-ville de Tizi-Ouzou, l’ex-boulevard de l’Est est de nouveau progressivement envahi par les marchands ambulants de fruits et légumes. Tout le long du boulevard, une file de véhicules se forme quotidiennement et se prolonge jusqu’a l’arrêt de Sikh Oumedour et la clinique Sbihi, proposant leurs marchandises sans se soucier de la gêne qu’ils causent aux automobilistes et aux piétons. A la nouvelle ville, ce n’est guère mieux : anarchie et insalubrité sévissent jusqu’à l’intérieur des cités. Les trottoirs sont squattés même par les commerçants ‘’officiels’’ qui préfèrent vider leurs locaux et exposer leurs marchandises, produits et matériels dehors. Une simple virée dans la ville de Tizi-Ouzou vous donne un aperçu sur l’insalubrité généralisée. A Draâ Ben Khedda, à une dizaine de km vers l’Est du chef-lieu de la wilaya, le décor est tout aussi hideux. Tous les coins et recoins sont jonchés de canettes, de bouteilles et autres détritus. Même la zone d’activités est désormais inactive. Les lots ont été détournés de leurs fonctions et servent de lieux de beuveries, dès 16h. Au niveau de la voie ferrée, derrière la carcasse de l’ex-bâtisse CNEP/APC, l’endroit est investi par les vendeurs de psychotropes et autres ‘’marchands’’ de débauche. Les jeunes sont happés par ces fléaux qui font d’énormes ravages au sein de la société. Une virée dans la périphérie du chef-lieu de la commune vous renseigne sur l’ampleur du phénomène qui gagne les communes de Sidi-Namane, Tirmitine et Tadmaït.

M.A.Tadjer.

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