L’attribution des futurs quotas de l’aide à l’habitat rural ne devrait pas relever d’une simplicité biblique pour les autorités locales, vu cet impressionnant nombre de candidats qui se chiffre à plus de 1 100 ménages. Il y a lieu de souligner que les brigades d’enquête ont sillonné plus de quarante villages que compte la municipalité de Maâtkas et la pression ne cesse d’aller crescendo, surtout que les demandeurs de 2016 ne sont pas encore visités. Même si le classement se ferait selon les normes et autres critères clairement définis par la réglementation en vigueur, il est certain qu’il y aurait des mécontentements à moins que la DLEP accorderait un quota qui satisferait la totalité des candidats. Il faut dire, par ailleurs, que la commune de Maâtkas compte plus de 35 000 habitants et reste parmi les communes montagnardes les plus surpeuplées, où l’engouement pour cette formule d’aide à l’habitat rural est des plus perceptible en raison d’absence de l’autre programme de logements, à savoir le socio-locatif, dû principalement au manque du foncier public au niveau de la commune. Une révision à la hausse des quotas alloués aux municipalités rurales, telles Maâtkas, Souk El-Tenine, Béni-Zmenzer, Tirmitine est ainsi vivement souhaitée pour atténuer un tant soit peu cette pression sur le logement. C’est dire que, pour ces communes précitées, beaucoup d’efforts restent encore à fournir dans ce chapitre, et ce à travers toutes formules confondues (habitat rural, logements socio-locatifs, RHP, AADL…). Signalons, enfin, que le relogement de 14 familles retenues dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire est imminent. Cette opération permettra à la commune de récupérer une assiette foncière qui servira, dit-on, à la réalisation de logements sociaux. C. A.
