Paroles de présents

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El Hadi Ould Ali (Ministre de la Jeunesse et des sports)
«Une occasion pour m’incliner à la mémoire des victimes du printemps noir»
«Grâce à la constitutionnalisation de tamazight, cette dernière a pu trouver la place qui lui revient de droit dans son pays. C’est grâce aussi à ce rendez-vous qu’on peut la promouvoir sur tous les plans. D’ailleurs, des enseignants de tamazight sont impliqués dans ce festival. Une occasion pour moi de me rappeler les militants qui se sont sacrifiés pour la cause amazighe et de m’incliner, également, devant la mémoire des jeunes du printemps noir».
Nabila Gouméziane (Directrice de la culture de Tizi-Ouzou)
«Rendez-vous à Yennayer»
«Durant cinq jours, Tizi-Ouzou a vibré au rythme du cinéma et de la culture amazighs. Pour cette année, nous avons enregistré une importante affluence du public venu assister à la projection des films en compétition, suivis de débats intéressants riches en interrogations pertinentes. Aujourd’hui, la production en langue amazighe devient de plus en plus importante dans les différents segments : le cinéma, le chant, la littérature, etc. Je vous donne donc rendez-vous pour le nouvel an amazigh, Yennayer, avec beaucoup d’activités et surtout un colloque national sur la poésie en tamazight».
Farid Mahiout (Commissaire du Festival)
«On a vécu des moments de joie»
«Pour évaluer cette 15e édition du festival culturel national du film amazigh, je dirai que c’est une réussite sur tous les plans. Pendant ces jours, le public a vécu des moments de joie dans plusieurs sites affectés à cet événement. Aujourd’hui, la cérémonie de clôture de ce Festival s’est déroulée dans une belle ambiance rehaussée par la présence du ministre de la Jeunesse et des sports, monsieur El Hadi Ould Ali».
Omar Fetmouche (Membre du jury)
«On s’est basés sur des critères universels»
«Pour le choix du meilleur film, sincèrement, nous avons pris en considération des critères universels et professionnels pour ne pas diminuer de la valeur de l’Olivier d’or. Le jury est composé de professionnels du cinéma. Au début des projections, et pour être francs, nous avions peurs de ne pas pouvoir décerner l’Olivier d’or, tellement les premiers films projetés ne méritaient pas le prix. Mais heureusement, le film ‘’Le Combat du cœur’’ a sauvé la compétition en toute dernière minute. Ce film est très propre. Son réalisateur est un mordu du cinéma, avec une grande formation dans le domaine. Tourner un film ne suffit pas pour dire que l’on fait du cinéma. Aussi, nous recommandons une exigence rigoureuse et sévère en amont dans le scénario et en aval dans le montage qui sont les deux piliers porteurs d’un film».
Mohamed Rahal, réalisateur de Le combat du cœur, Olivier d’or longs-métrages
«Trois prix, donc triplement heureux»
«Mon film a raflé trois prix, le meilleur film du long métrage, la meilleure interprétation féminine Fahima Djayette (Sarah) et la meilleure interprétation masculine Salim Miloud (Wassim). Donc, je suis triplement heureux. Ces récompenses m’encourageront à aller de l’avant. Je remercie les membres de jury pour leurs compliments et encouragements».
Mohamed Yargui, réalisateur de Je te promets, olivier d’or courts-métrages
«C’est la consécration de toute une équipe»
«Derrière cette consécration, il y a toute une équipe que je tiens à saluer et à remercier. Une équipe qui maitrise la technique du cinéma. Je suis très content pour eux et pour moi. Notre persévérance a payé et c’est très important pour nous tous».
Mustapha Boukertas, réalisateur de Itran n Lmulud, Olivier d’or documentaires
«La vallée du Mzab contente et reconnaissante»
«La vallée du Mzab vous salue. Elle est contente et reconnaissante. Je suis très content d’être parmi vous ici à Tizi-Ouzou, encore plus de pouvoir décrocher le prix du documentaire que je transmettrai fièrement à vos frères du Mzab».
Propos recueillis par Hocine Moula

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