Les communaux observent, à partir d’aujourd’hui au niveau national, une grève d’une semaine. La contestation sera renouvelée, avise-t-on, chaque mois.
C’est la décision prise par la fédération nationale du secteur des communaux suite à «la non-prise en charge des revendications des travailleurs». «Les membres du conseil national à l’unanimité décident de poursuivre la contestation par des grèves cycliques et appellent tous les travailleurs à observer une semaine de grève renouvelable chaque mois, à partir du 25 au 31 décembre», lit-on dans un communiqué rendu public, hier, par ladite fédération, affiliée au syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNANAP). Ce débrayage sera accompagné, en outre, par un rassemblement de protestation projeté pour le 27 du mois courant sur la placette du centre-ville de Boumerdès. Les protestataires réclament «la refonte du statut général de la fonction publique, notamment les statuts particuliers des corps relevant des communes ainsi que l’intégration des contractuels et l’élargissement de la prime de souveraineté au dit secteur. Par ailleurs, le syndicat des communaux dénonce «L’atteinte aux libertés syndicales enregistrée quotidiennement au niveau national, devant le silence et la complicité des pouvoirs publics, et la dégradation du pouvoir d’achat des travailleurs communaux face à la cherté de la vie». Cette entité syndicale a mis l’accent également sur «la précarité» de l’emploi qui s’installe de plus en plus dans les communes par le recours «abusif» au recrutement précaire dans le cadre du pré emploi. La même organisation syndicale a pointé du doigt «l’indifférence» de la tutelle qui «a fermé la porte du dialogue et a recouru aux intimidations et à la justice pour casser le mouvement de grève, en violation totale de la constitution», ajoute le document diffusé.
Samira Saïdj

