Après une accalmie de plusieurs mois, Depuis quelques temps la circulation est redevenue difficile au carrefour «des horloges», sis au centre ville d’Ain El Hammam. En effet, l’installation des feux tricolores pour régler le flux des automobiles, en l’absence des agents de police, a été suivie des résultats escomptés, à la grande satisfaction des usagers qui ne cessaient de louer une telle initiative. Malheureusement, les habitués du désordre s’y sont mis pour anéantir les efforts de l’APC, des services de sécurité et d’autres qui sont arrivés à mettre en place une organisation qui allait faciliter les déplacements au sein de la cité. Impatients de traverser le carrefour, ils font fi de la couleur du feu, sans respect au code de la route, ni aux honnêtes citoyens qui, en attendant leur tour de passage, se retrouvent bloqués dans un inextricable imbroglio. Faute d’espaces de stationnement, certains indélicats ne trouvent d’autres lieux que les abords des feux, pour garer leurs véhicules, en réduisant de manière significative la largeur de la chaussée. Par ailleurs, le stationnement en pleine zone réservée au sens giratoire par des particuliers et autres transporteurs ne facilite guère le mouvement automobile. N’ayant pas de station de départ, les fourgons à destination de Tizi-Ouzou, auxquels se joignent des transporteurs de marchandises, prennent place, disséminés, tout autour dudit carrefour. Quant aux habitués du café du coin, ils ne daignent libérer la circulation, qu’ils entravent souvent, qu’après avoir siroté en toute tranquillité leur breuvage. Il faut aussi signaler l’impossibilité de se dégoter une place de stationnement au centre-ville après huit heures du matin. Hormis les panneaux d’interdiction, on bute sur divers objets, tels des caisses d’emballages, des pierres et même les tables des étals installées par des commerçants devant leurs boutiques. Le passage de la commission chargée de libérer les trottoirs n’a pas eu d’effet sur les squatteurs de la chaussée. Ces derniers sont ancrés le long de toutes les artères de la cité. Les altercations entre citoyens pour un problème de stationnement, qui relève des services de l’Etat, sont légions. De telles rixes ne sont pas censées se produire, si les services concernés se décidaient d’intervenir pour rappeler à tous que «nul n’est au dessus de la loi».
A. O. T.
