L’absence de contrôle a fait que les commerçants à Bouzeguène jouent à leur aise avec les prix. Ce matin, les citoyens de la localité ont été surpris par l’augmentation inattendue et sans raison des prix du café, thé, crème, et autres produits qu’on a l’habitude de consommer au comptoir ou à table. La tasse de café qui passe à 30 dinars aura suscité bien des mécontentements et de commentaires. En effet, le mécontentement se lit sur tous les visages et il y a des personnes qui sont même arrivées à jurer de ne plus rentrer dans les cafés maures. «En passant à la caisse, j’ai été choqué. Rien ne justifie cette augmentation, les prix du café en grain, du sucre et du thé n’ont pas changé. On ne peut pas fixer les prix sur un coup de tête. J’ai juré de ne jamais rentrer dans ces cafés maures», déplore un citoyen qui ajoute : «On prend des tasses qui ne contiennent que quelques gouttes, alors qu’un kilogramme de café en fait 85 tasses». L’autre fait qui exaspère est celui ayant trait à ces tenanciers qui ne se gênent pas d’installer des tables carrément sur les trottoirs. «Je fréquente souvent ces cafés maures, mais je ne suis pas content quand je vois que nos femmes et filles sont obligées de marcher sur la voie réservée aux voitures dès lors que les trottoirs sont squattés», fera remarquer un citoyen qui souhaite que les services concernés puissent mettre de l’ordre dans tout ça. Ainsi donc, en 30 ans, la tasse de café est passée d’un dinar à 30 dinars. Ça fait mal aux honnêtes gens, comme dirait Brel.
Fatima Ameziane