170 millions dégagés

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À moins d’un mois du début du Ramadhan, les responsables locaux s’activent afin d’être prêts pour ce mois sacré. « Toutes les procédures ont été déjà faites. Aussi bien les consultations que le choix du fournisseur. Ces colis seront distribués au moins deux ou trois jours avant le début de ce mois sacré », confiera M. Saïd Bougheda, en sa qualité de maire. Celui-ci fera savoir que la cagnotte octroyée par la wilaya s’élève à 170 millions de centimes. « Nous attendons à ce que la Direction de l’action sociale nous donne un quota supplémentaire », ajoutera-t-il. En raison de la rationalisation des dépenses publiques, imposée par le gouvernement en ces temps de vaches maigres, cette APC n’a pas pu dégager sur son budget une somme qui servira à renforcer cette solidarité. « Nous n’avons pas d’argent pour compléter l’enveloppe de la wilaya. C’est pour vous dire que cette année, le nombre de bénéficiaires va baisser. Si par le passé, nous atteignions jusqu’à 1200 colis, avec seulement cette cagnotte, nous ne pourrons pas satisfaire tous les demandeurs. Sinon, il faudra faire en sorte à ce que le colis soit amputé de quelques produits », estimera notre interlocuteur. A cet effet, cet édile communal dira que la responsabilité des comités de villages, associés à la répartition de ces denrées alimentaires, est primordiale : «Nous lançons un appel aux présidents de comités de villages de ne porter sur les listes que les vrais démunis », proposera-t-il. Dans cette commune, faudra-t-il le souligner, le nombre de nécessiteux est énorme. Elle est l’une des communes des plus pauvres de la wilaya si l’on se réfère à la carte sociale. D’ailleurs, elle a été même classée à la troisième place il y a de cela quelques années. Pour notre interlocuteur, les âmes charitables et les bienfaiteurs sont, également, sollicités pour d’éventuelles aides qui viendront se joindre à cette solidarité «d’autant plus que les démunis ne pourront pas satisfaire leurs besoins durant ce mois quand on sait que les produits de première nécessité ont presque tous subi des augmentations considérables», indique-t-il.

Amar Ouramdane

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