Réalisée en 2010, la crèche communale d’Aomar, implantée à la cité Saadi Moussa n’est plus opérationnelle. Finalement, sa mise en service n’aura été que de courte durée. En effet, depuis 2012, cet édifice reste toujours fermé pour des raisons inconnues. Désormais, cet établissement, à vocation éducative et d’apprentissage, est non seulement hors service, mais il est, aussi, laissé à l’abandon par les services municipaux. En effet, aucun gardien n’a été affecté sur les lieux pour veiller sur cet édifice réalisé à coup de millions. Ainsi, il se retrouve dans un piteux état et sa dégradation s’amplifie de jour en jour. Les vitres des salles et des bureaux sont cassées. Des pierres de tous calibres lancées par des personnes, certainement des enfants, jonchent le sol des salles et des bureaux. La clôture est arrachée par endroits ou carrément disparue. A l’exception du portail d’entrée, l’édifice est ouvert aux quatre vents et tout le monde peut facilement y accéder. Situation qui peut «profiter» aux délinquants de tout bord, lesquels pourraient le transformer en lieu de débauche. Devant une telle dégradation, l’on se demande comment de tels actes de vandalisme ont échappé à la vigilance des habitants de la cité Saadi Moussa, particulièrement ceux qui résident à coté de l’édifice ? Si chacun avait sensibilisé les enfants et les adolescents sur la nécessité de préserver cette structure, on lui aurait épargné toute cette dégradation. Il en est de même pour les responsables locaux qui ont démissionné et abandonné cette crèche communale. A présent, autorités concernées devraient affecter un agent pour le gardiennage de la crèche, afin de préserver ce qui reste et éviter d’autres dégâts. Il est utile de souligner qu’une crèche privée fonctionne depuis le début de cette année à Aomar et reçoit des enfants de bas âge, à partir de cinq ans. L’établissement en question souffre du manque de moyens matériels mais joue pleinement son rôle.
A. B.
