Une équation pas facile selon le CNES

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Selon le vice-président du conseil économique et social (CNES), Mustapha Mekideche, il est difficile pour l’Etat d’assurer une gestion rationnelle des dépenses publiques sans affecter les couches sociales les plus défavorisées. «L’équation n’est pas simple. Nécessairement, il y aura un prix à payer», a affirmé, hier, à Alger, M. Mekideche, lors de son intervention sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale. Pour lui, la difficulté est d’éviter un impact social trop élevé, autrement dit l’austérité, tout en maintenant les équilibres macro-financiers du pays sur une perspective triennale. «Une équation qui reste à résoudre, sachant que l’environnement économique n’est pas tout à fait favorable», a-t-il fait remarquer. Dans ce sillage, le vice-président du CNES a fait état de plusieurs mesures. Il s’agit, selon lui, de la diminution du train de vie de l’Etat, «pour maintenir un déficit budgétaire basé sur une fiscalité pétrolière prenant en compte un prix du baril de pétrole fixé à 50 dollars», a-t-il dit. M. Mikideche a indiqué qu’en matière de soutien des prix de certains produits essentiels, «il n’y a pas eu de grands changements» si ce n’est, a-t-il soutenu, pour le modèle de consommation énergétique. S’agissant du soutien des couches de la population les plus défavorisées, l’invité de la radio dira : «Il reste à mieux cibler celui-ci, afin que n’en bénéficient que ceux qui ont en réellement besoin».

Samira Saïdj

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