Menace sur la ferme d'Oughazi

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La ferme pilote d'Oughazi, située au quartier périphérique de Bouaklane, à 2 kms du chef-lieu communal de M'chedallah, est considérée comme l'un des fleurons de l'agriculture dans la vallée du Sahel.

C’est une étendue plate, plantée de centaines d’oliviers, d’une part, et exploitée pour les cultures maraîchères d’autre part. Chaque année, cette exploitation agricole donne les meilleurs légumes de la région, en plus d’une huile d’olive d’une excellente qualité. La pomme de terre, qui y est produite en grande quantité, est aussi d’une qualité irréprochable, car le sol fertile est d’un meilleur rendement. De couleur ocre, la terre de cette vaste ferme ne demande pas beaucoup d’efforts pour les fellahs qui la travaillent. Malheureusement, sur les lieux, il a été donné de constater que cette surface agricole de plusieurs centaines d’hectares est envahie par les détritus, surtout sur les abords des chemins qui la parcourent. Les déchets qui s’entassent sont des emballages de plastique et autres matières polluantes. Des tas de canettes et bouteilles de boissons alcoolisées jonchent certains endroits de cette ferme, lui donnant une vue hideuse. Des amoncellements de débris et de gravats, déposés par des particuliers, ne sont pas en reste, puisqu’ils ont envahi, à leur tour, cette belle ferme qui fait la fierté des habitants de Bouaklane. Même si elle est protégée par un grillage, il n’en demeure pas moins que certains endroits n’en sont pas pourvus, ce qui fait que n’importe qui peut accéder à l’intérieur et faire ce que bon lui semble. Il est, aussi, à relever ce problème qui a trait à la proximité du marché hebdomadaire de cette ferme, o&ugrave,; une fois le souk est « levé », les marchands ambulants qui y officient, laissent des détritus, essentiellement des sachets, pochettes, carton,… qui sont emportés par les vents en tourbillonnant dans les airs, pour finir leur « course » à l’intérieur de la ferme. Il y a, aussi, lieu de noter cette intrusion de quelques familles étrangères à la région, lesquelles ont érigé un petit bidonville à l’intérieur de cette EAC sans être inquiétées. Et il n’est pas à exclure, si les choses en restaient là que cet ensemble de taudis s’agrandirait, en faveur d’éventuelles venues de nouveaux indus-occupants.

Y Samir

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