ça s’encombre «bien» !

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Le trafic routier dans la ville d’Akbou et dans la périphérie du périmètre urbain, ressemble à un goulot d’étranglement. Les axes routiers sont encombrés par le gros flux de véhicules qui y transitent chaque jour. «Trop de véhicules en circulation, alors que les infrastructures routières n’ont pas connu de développement notable depuis plusieurs décennies. C’est la conséquence directe d’une démocratisation irréfléchie de l’automobile, dont nous payons aujourd’hui le prix fort», tempête un usager, coincé dans un bouchon. Pratiquement, toutes les voies d’accès à l’agglomération sont, presque toutes, sujettes à des ralentissements itératifs qui ont tendance à se gâter durant les heures de pointe. Néanmoins, le segment de route, entre le lycée Mohamed Haroun et la RN26, s’étendant du faubourg Guendouza jusqu’à Bouzeroual à l’autre bout de la ville, compte parmi les axes qui donnent des sueurs froides aux automobilistes. Ca roule en accordéon et ça coince de bout en bout, sur plusieurs kilomètres. De quoi en avoir sa claque, à fortiori quand on est astreint quotidiennement à ce purgatoire. Des concerts de klaxons rageurs, des éclats de voix et des échanges d’amabilités, sont des scènes quotidiennes. Une indescriptible cacophonie qui dégénère souvent en empoignades. Les jours de marché, cela vire carrément à la congestion. «Pour rallier l’hôpital d’Akbou, à partir de l’ex zone industrielle, il faut compter trois quart d’heure au moins. On navigue en plein surréalisme. Le plus drôle dans tout ça, c’est le silence et la passivité de autorités qui ne semblent nullement pressées de dénouer cet écheveau», fulmine un usager de Tazmalt. Certains parmi les plus téméraires foncent à tombeau ouvert sur les accotements. D’autres tentent de contourner les axes embouteillés, en traversant le dédale des ruelles de Guendouza, avant de rappliquer sur la RN26, à hauteur de «la foire du piton». D’aucuns tentent de s’affranchir de ce supplice, en faisant un crochet par le chef-lieu communal d’Ighram. Néanmoins, «aucune de ces alternatives ne vaut le détour», atteste un taxieur d’Akbou. Et d’ajouter : «la seule solution, la vraie, réside dans le dédoublement de la RN26 et la mise sur pied immédiate d’un plan de circulation pour la ville».

N Maouche

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