Les chiens errants se font de plus en plus nombreux dans les villes de Kabylie. Selon des informations données par des sources sanitaires à la Dépêche de Kabylie (18 février), plusieurs personnes ont été mordues par ces chiens dans la localité de Boghni et ont reçu des soins dans les centres. Si aujourd’hui on redoute surtout la grippe aviaire, on oublie que d’autres animaux peuvent être porteurs de maladie graves et constituer une source de danger pour l’homme. C’est le cas de la rage dont le virus est justement transmis par la morsure d’animaux, principalement le chien mais aussi d’autres animaux domestiques comme le chat ou vivant dans les parages des agglomérations : le chacal, l’écureuil, la chauve-souris… Les moyens de prévention sont connus et doivent être appliqués : abattage des animaux errants, vaccination des autres. Il faut aussi imposer le port de laisse et de muselières aux chiens qui circulent dans les rues. Il faut surtout développer l’information au public, inciter les gens à éviter et signaler aux autorités les bêtes au comportement suspect, ne pas introduire d’animal d’une autre région sans l’avoir vacciné, signaler les morsures et les griffures… L’animal qui a provoqué la morsure ou la griffure doit être présenté aux autorité et, s’il s’agit d’un animal errant, il devra être retrouvé. Enfin, des mesures d’hygiène strictes, comme le ramassage des ordures, évitera dans les lieux habités, l’affluence des animaux. Chaque année, la rage tue encore de nombreuses personnes en Algérie. Pourtant, les mesures de prophylaxie et de prévention peuvent, comme cela s’est vu dans certains pays, en venir à bout !
S. Aït Larba
