«L'augmentation de l’eau pas à l’ordre du jour»

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«L’augmentation de la tarification de l’eau n’est pas à l’ordre du jour», a tenu à rassurer le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelkader Ouali.

Le premier responsable du secteur a indiqué à partir de la wilaya de Médéa que «l’augmentation de la tarification de l’eau n’est pas envisageable pour l’heure actuelle». Néanmoins, a-t-il expliqué, «une réflexion a été engagée pour étudier de plus près la question, pour voir la faisabilité de la chose». S’exprimant jeudi dernier en marge de sa visite effectuée à la station d’épuration de Oued-Lahrache, à la périphérie sud de la ville de Médéa, le ministre a tenu à expliquer «qu’aucune nouvelle tarification n’est à l’ordre du jour et nous nous donnons tout le temps nécessaire pour étudier les implications d’une éventuelle augmentation de la tarification de l’eau». La réflexion engagée autour de cette question, a souligné la même source, «prend en ligne de compte plusieurs paramètres». Il s’agit, notamment, de la trésorerie des établissements de gestion d’eau et de l’impact d’une éventuelle augmentation sur le pouvoir d’achat des ménages. Le ministre de tutelle a cité également un autre paramètre qui concerne le poids d’une hausse de cette tarification sur le potentiel industriel du pays. Il a tenu à assurer dans ce cadre que «si augmentation y aura, les couches les plus névralgiques continueront de bénéficier du soutien de l’État».

15 000 cas de fuites d’eau et de piratage identifiés

Sur un autre volet, le ministre de Tutelle a fait savoir que la nouvelle politique du secteur en matière de lutte contre la déperdition d’eau et le branchement illicite a permis à ce dernier de récupérer plus de deux (2) millions de M3. Il a affirmé dans ce contexte que «pas moins de quinze mille cas de fuites d’eau et de piratage sur les conduites d’adduction d’eau potable ont été identifiés et traités au cours du 2e semestre de l’année 2016». Il a indiqué que les efforts déployés, dans ce sens, ont abouti au recensement d’un nombre supplémentaire de fuites de branchement illicites, estimé à environ cinquante mille cas, soulignant que l’ensemble de ces cas font l’objet de traitement qui devrait permettre de récupérer un volume d’eau plus important et réduire, ainsi, le manque à gagner qu’enregistrent les établissements de gestion d’eau.

L.O.Challal

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