Benghabrit ne dramatise pas

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«Les données disponibles au ministère de l’éducation nationale révèlent que les résultats du premier trimestre de l’année scolaire 2016-2017 ne sont pas loin de ceux enregistrés en 2015-2016». C’est ce qu’a affirmé, jeudi dernier à Alger, la ministre de l’éducation nationale, Nouria Benghabrit, lors d’une conférence nationale regroupant les directeurs du secteur. Selon la ministre, l’inspection générale de son département présentera, à la fin du mois en cours, les résultats du premier trimestre. «En cas de dysfonctionnement lors de l’exécution des programmes, notamment ceux qui concernent les première et deuxième années de l’enseignement primaire et la première année du moyen, l’inspecteur est appelé à les corriger à travers la refonte pédagogique», a indiqué Mme. Benghabrit. Cette dernière a précisé que les éventuelles lacunes toucheraient certaines matières et établissements seulement. «Les enseignants estiment que les résultats insatisfaisants, observés dans certaines matières, sont justifiés par le fait que le premier trimestre soit le plus long et le plus difficile pour l’élève», a-t-elle expliqué. Par ailleurs, en ce qui concerne les actes de vandalisme visant la Direction de l’Education de la wilaya de Béjaïa, M. Benghebrit a affiché son «profond regret», soulignant que «certains dossiers de fonctionnaires détruits avaient été récupérés grâce à la numérisation».

Promotion des enseignants en 2017

La première responsable du secteur de l’éducation a fait savoir que les enseignants concernés par la promotion en 2016, et n’ayant pas été inscrits au niveau local, seront programmés, pour bénéficier de la promotion au poste d’enseignant principal et d’enseignant formateur en 2017. «Les enseignants qui n’ont pas été inscrits à l’opération de promotion en 2016, sont programmés pour celle prévue en 2017», a-t-elle dit. La ministre a imputé ce retard à certains dysfonctionnements liés à l’inexactitude des chiffres fournis par les directions de l’Education au niveau local. «Ces dysfonctionnements sont essentiellement dus au manque de formation en matière de gestion des affaires locales, d’où la nécessité pour l’administration centrale d’assurer un accompagnement à travers des réunions périodiques», a-t-elle encore ajouté. Afin d’assurer une meilleure prise en charge des dossiers importants, Mme. Benghabrit a fait état d’un système d’indicateurs et une base de données fiables qui seront bientôt mis en place, pour «mieux maîtriser la gestion des ressources humaines, matérielles et financières».

Samira S.

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