La célébration de Yennayer à Béjaïa aura, cette année, une envergure clairement maghrébine avec la présence de collectifs venus des deux pays voisins.
Pour célébrer comme il se doit le nouvel an amazigh, l’an 2967, l’association culturelle et artisanale Afniq de la wilaya de Béjaïa a, en collaboration avec la direction de la jeunesse et des sports, la conservation des forêts et la chambre de l’artisanat des métiers, concocté un riche programme d’animation qui s’étalera sur six jours, soit du 7 au 12 janvier 2017. Les festivités se dérouleront à la Maison de la culture Taouès Amrouche de Béjaïa. En plus des associations nationales, d’autres associations culturelles venues de la Tunisie et du Maroc participeront à cette fête de Yennayer. Les associations culturelles venues de la Tunisie sont l’association pour la culture et la conservation du patrimoine «Sidi Brahim Ben Ahmed Ben Abdelkader» et l’association tunisienne de la femme amazighe «Culture et amitié». De son côté, le Maroc sera représenté par l’association Amina Bensalem. Pour ce qui est de l’Algérie, pays hôte, on notera la présence de l’entreprise de promotion artistique et activité culturelle de la commune de Blida et les associations El-Amel pour la promotion de la femme, l’association Concorde de Béjaïa, l’association Tighri U fennan, l’association Aaj-csp de Tazmalt et l’association locale Assirem pour la promotion de la femme. La célébration de Yennayer consistera en quatre volets distincts qui sont les expositions, les ateliers, les conférences, la musique, le théâtre et la poésie. Les expositions concerneront, entre autres, l’artisanat, le tourisme, les produits du terroir et l’art culinaire. Pour ce qui est des ateliers, ils seront organisés autour, notamment, de l’art culinaire, du tissage tunisien et algérien, des arts plastiques, des chants et poèmes amazighs et de la faune et de la flore de Béjaïa. Quant aux thèmes des conférences, ils auront trait à Yennayer tawwurt n useggas par Rachid Oulebsir, l’architecture amazighe par Karima Azouz, «L’artisanat : art, métiers et patrimoine» par la chambre de l’artisanat et de métiers, La femme amazighe : gardienne du patrimoine par Karima Azouz et L’olivier : l’arbre, le symbole, la culture et l’environnement par la conservation des forêts de Béjaïa. S’agissant du dernier volet, il consiste surtout en des sketches, des one man shows, des récitals poétiques, de la musique et un défilé de mode avec l’association tunisienne de la femme amazighe.
B Mouhoub