Érigé il y a des années de cela, le centre commercial de la localité de Bouaklane demeure toujours clos, au grand dam des habitants qui souhaitent le voir fonctionnel avec tout les bénéfices qu’il apporterait à ce quartier populaire, sis à la périphérie du chef-lieu communal de M’chedallah. Cet équipement public ne profite toujours pas aux jeunes de la localité qui se voient contraints d’aller louer ailleurs au prix fort. Pourtant, ce centre commercial est bien situé, car érigé au beau milieu de Bouaklane. Facile d’accès et spacieux, son ouverture et sa mise en service aurait crée un dynamisme commercial, pour ce quartier populaire habité par environ 3.000 âmes. Dernièrement, il a connu quelques travaux de réaménagement de l’intérieur, à cause de sa dégradation. Tout le monde croyait qu’une fois les travaux achevés, la structure serait fonctionnelle, mais, malheureusement, il n’en fut rien. Pendant ce temps-là le commerce informel voit ses rangs gonfler au fur et à mesure. En effet, des étals de fortune sont aménagés chaque jour sur les accotements des routes qui desservent la localité, alors que des structures commerciales sont restées désespérément vides. Le « discours » des autorités cherchant d’une part à « éradiquer » le commerce informel, tout en laissant, d’autre part, des locaux commerciaux vides et non encore attribués, est ambigu, de l’avis des citoyens de la localité. « A quoi bon construire des locaux commerciaux à coups de milliards pour les tenir fermés? Les jeunes chômeurs ne demandent que leur ouverture, car ils payent le loyer très cher chez des particuliers », tempête un citoyen de Bouaklane.
Y Samir
