Le projet coûtera 1 milliard de centimes

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Cela fait plus d’un mois que les travaux de réhabilitation ont été entamés dans l’ancienne station de fourgons, située en bas de l’EPH «Kaci Yahia», dans l’ancienne ville de M’chedallah. En effet, comme constaté sur place, les travaux vont bon train. La forme de la future station commence, d’ores et déjà à se dessiner avec la réalisation des compartiments, pour le stationnement de fourgons. Le reste de l’aménagement (le revêtement) et le mobilier urbain (éclairage, bancs, abribus,) viendra au fur et à mesure. Ce projet, qui coûtera environ un milliard de centimes, est confié à une entreprise pour un délai de réalisation de 4 mois. A voir la cadence des travaux, et sauf imprévu, il est à parier que la station sera « livrée » dans les délais. Pour rappel, l’état délabré et vétuste de cette aire de stationnement de fourgons a fait couler beaucoup d’encre par le passé, car elle n’avait en aucun cas l’air dune station de fourgons, tellement elle manquait en toutes les commodités les plus basiques. A la tombée de la pluie, le sol se transformait en bourbier, où les roues des fourgons glissaient dangereusement d’autant plus que la sortie de cette aire est en pente. Avant, il n’y avait que deux abribus délabrés et « rouillés », pour permettre, un tant soit peu, aux usagers de s’abriter des pluies et du soleil. Les bancs brillaient par leur absence de même que pour l’éclairage et un point d’eau. En tout cas, les centaines de voyageurs qui transitaient quotidiennement par cette station ont souffert des conditions de voyage insoutenables. Par ailleurs, en attendant que le projet de réhabilitation de cette aire de stationnement prenne fin, les transporteurs, qui font la navette entre la localité de M’chedallah et les autres localités à l’instar d’El Adjiba, Chorfa, Ahnif, Ath Mansour, Tazmalt, Akbou et Béjaïa et Bouira-ville, stationnent depuis plus d’un mois à proximité du lycée «Ben Badis», dans la même ville. Ce nouvel arrêt provisoire a crée un certain « fourmillement » dans les lieux en provoquant quelques désagréments, comme les bouchons et la pollution sonore. Cependant, certains élèves du lycée «Ben Badis», en dépit du bruit que provoquent les véhicules, ne voient pas ce nouvel arrêt provisoire d’un mauvais œil, étant donné que le transport est directement joignable à la sortie des classes.

Y Samir

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