Les enseignants de la faculté des sciences et technologie (S.T) de l’université Akli Mohand Oulhadj ont entamé, depuis lundi dernier, une grève illimitée afin de contester la décision de réinscription d’un étudiant ayant fait l’objet d’une exclusion, il y a de cela deux ans, pour agression. Ces étudiants réclament, par la même occasion, le renforcement des conditions sécuritaires au sein du campus. Suite à ce débrayage, tous les amphithéâtres sont fermés, ainsi que l’accès aux différentes salles, depuis deux jours. Certains de ces enseignants, rencontrés au niveau dudit département, réclament, purement et simplement, la tenue d’une autre session des membres du conseil de discipline, pour alourdir la sanction contre l’agresseur. Selon eux, la décision d’exclusion de l’étudiant pour deux années est «dérisoire», comparée à l’agression sauvage qu’il a commise contre une enseignante du département. L’amélioration et le renforcement des conditions de sécurité à l’intérieur du campus est aussi une priorité, pour les enseignants du département. A rappeler que l’agression en question a été perpétrée par cet étudiant en mars 2015, lequel a purgé une peine de deux ans d’exclusion. Par ailleurs, le constat est alarmant suite à la situation qui prévaut au sein de l’université de Bouira, en particulier dans ladite faculté. À en croire des étudiants et des enseignants, les cas de violence font partie du quotidien estudiantin.
Aziz C.