Aït Bouada a aussi bien marqué Yennayer

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Pour célébrer le nouvel an berbère 2967, l’association à caractère social Tagmat Ait Bouada Asta a organisé une grande fête, avant-hier vendredi, au niveau de l’école primaire «Hantala Saadi» du village Ait Bouada, dans la commune et daïra d’Azazga. Ont pris part à ces festivités des représentants du comité de village, des membres du croissant rouge, des associations des handicapés, et de diverses associations à caractère social et culturel de la région de Bouzeguène, ainsi que les habitants de la région. Ainsi, un riche programme a été retenu par les organisateurs et des citoyens, qui se sont impliqués pour célébrer un élément clef de l’identité amazighe. Il a été, entre autres, question d’expositions de plats culinaires, de bijoux et d’objets traditionnels. «Parce que c’est une fête traditionnelle qui symbolise tout simplement l’existence du peuple amazigh», dira l’un des participants. La troupe «Idebalen» a ouvert les festivités suivie de la chorale du village. Des poètes et des chanteurs ont, également, marqué leur présence avec des vers et des chants élogieux ayant trait à cette date phare de l’identité berbère. Une tombola et des concours étaient, aussi, au menu pour sélectionner le meilleur des plats traditionnels, des robes kabyles et des huiles d’olives. Un concours de culture générale, d’histoire et géographie et de dictée en tamazight, au profit des élèves du cycle primaire, a également eu lieu. Par la suite, tous les invités ont eu droit une «Waada» préparée spécialement pour l’occasion. Dans l’après-midi, la troupe locale «Assirem» a présenté une pièce théâtrale intitulée «Guer Zik Ar Thoura» qui raconte le mode de vie kabyle entre modernité et traditions, son changement et son évolution. Avant de clôturer les festivités, des prix ont été décernés aux lauréats de la tombola et des concours organisés, «pour semer la joie et perpétuer cette tradition culturelle qui vise à préserver nos coutumes et consolider les liens sociaux», dira l’un des organisateurs.

Fatima Ameziane.

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