Les élèves grelottent de froid

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Dès que l'hiver pointe son nez, les élèves des écoles primaires grelottent de froid dans, pratiquement, tous les établissements de la commune.

Certes, l’APC se charge de les fournir en combustible, mais souvent de manière aléatoire. « Nous recevons un fût de 200 litres de mazout par mois. Est-ce qu’on peut réellement faire chauffer les classes avec cette quantité, notamment avec ces températures en baisse chaque jour? », s’interroge un directeur d’une école primaire. En effet, tous les chefs d’établissements donnent la même réplique. Pour eux, pour que les écoles primaires fonctionnent comme il se doit, il faut carrément retirer leur gestion aux APC et la confier aux directeurs comme c’est le cas des collèges et des lycées. « Nous avons, peut-être, hérité ce mode de gestion du système colonial. Ce modèle de gestion est révolu ! Comment se fait-il qu’un directeur d’un CEM ou d’un lycée gère, lui-même, son établissement alors que celui du primaire doit demander l’aumône au maire? », s’interroge le premier interlocuteur. Pourtant, dans de nombreux villages, le gaz naturel est arrivé. On citera Tahachat, Imaânden, Tighilt Oukerrouche, Tighilt Bouguenni (chef-lieu communal) et bien d’autres. Mais, selon les informations recueillies, toutes les écoles de ces localités ne jouissent pas encore de cette énergie. « Pourtant, on entend ici et là que dans certaines communes de la wilaya, que des établissements sont raccordés au réseau. Pourquoi pas les nôtres? », se demande cet autre directeur. Effectivement, dans cet ordre d’idées, il citera pour exemple les écoles de Frikat. « J’ai lu dans la presse que les sept écoles de cette municipalité fonctionnent au gaz naturel. Comment cet exécutif communal a-t-il fait pour réaliser ces opérations? Ne sommes-nous pas gérés par la même réglementation? « , continue de s’interroger le premier interlocuteur.

Amar Ouramdane

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