«L'éclairage public sera renforcé»

Partager

« Nous avons pu arracher une cagnotte de quelques millions de centimes et nous avons aussi voté une petite enveloppe, notamment pour réparer toutes les lampes grillées », répond le maire, Saïd Bougheda, au sujet de l’éclairage public souvent réclamé dans tous les villages de la commune. Et de poursuivre: « je vous dirais que nos villages sont couverts à plus de 80%. Certes, il y a de petits manques ici et là. Mais, si cet argent nous suffit pour la réfection, nous garderons une petite somme pour l’emplacement de certains luminaires là où le manque est vraiment pressant ». L’absence de cette commodité dans certains hameaux ou encore à proximité de certaines habitations isolées est fortement décriée par les habitants. « Les vols se sont multipliés dans notre hameau ces derniers temps, notamment avec la chute des pluies et de la neige. Nombreux sont les villageois qui, au matin, n’ont pas retrouvé leur récolte d’olives stockée dans des hangars tous près de leurs maisons. Comme l’olive coûte un peu plus cher cette année en raison de sa rareté, les maraudeurs n’hésitent pas à franchir le pas pour commettre leur méfait surtout quand il fait noir », dit cet habitant d’Iâllalen. Pour le maire, si le problème d’éclairage public est réglé dans quelques jours, il n’en est pas de même pour l’électrification rurale. « Vraiment, c’est le seul problème auquel nous sommes confrontés, d’autant plus que notre commune a bien réussi le programme d’aide à l’habitat rural. Nous avons plus de deux mille habitations généralement situées en dehors des villages. Leur raccordement au réseau n’est presque plus possible à cause du manque de finances. Pourtant, nous avons appris que nous avons bénéficié de certaines opérations. Mais, celles-ci ne sont pas encore lancées. Nous attendons toujours », conclura le maire en évoquant cet autre problème. Par ailleurs, il est serait utile de dire que nombreux sont les habitants qui se chauffent à l’électricité en l’absence de gaz naturel, dont le projet de la conduite principale est à l’arrêt depuis près de deux ans. « Dès que nous branchons un appareil électrique, le courant faiblit. Même la personne qui nous a donné un câble nous demande de réduire la consommation et ne la limiter qu’aux lampes. Toutes nos démarches auprès des autorités ont été vaines. Quand aurons-nous notre compteur électrique personnel comme tout le monde? », s’interroge un habitant d’Ath Amar Moussa.

A. O.

Partager