l La contrefaçon est un mal incurable. C’est la conclusion qu’ont tiré hier, le président directeur général du groupe WOUROUD M. Djedidi Mohamed Bachir, l’assistant du directeur général des laboratoires cosmétiques VENUS M. Ouchellil Mohamed ainsi que leur chargée de marketing, Mme Nour, lors d’une conférence de presse organisée mercredi dernier par L’Union général, des commerçants et artisans algériens en présence de M. Bounouar, secrétaire général de l’union sur le thème « produits cosmétiques et parfums en Algérie ».Lors de son apport, Djedidi Mohamed Bachir a mis un trait sur la situation de l’industrie des produits cosmétiques en Algérie, en se focalisant sur le groupe WOUROUD. La contrefaçon est le sujet principal de son intervention dans laquelle il dira que « le problème de contrefaçon menace le trésor public, les postes d’emploi, l’économie nationale sans oublier la santé des gens. Nous n’avons pas les moyens de lutter contre cette fraude ». D’après le même intervenant, la matière première utilisée pour la production des produits cosmétiques locaux et importés est la même, ce qui diffère réside dans le marketing du produit. Il indiquera que « 90% des prix sont attribués à la publicité pour confirmer la marque, et les 10% restant constituent le prix de vente ». D’autre part, Mme Nour a insisté sur les conditions et les modalités de production des produits cosmétiques fabriqués par leur laboratoire. Elle affirme que « nous travaillons dans des conditions et des normes internationales, et pour éviter tout risque de contamination, nous menons des enquêtes sur le terrain », sans oublier le problème de contrefaçon qu’a rencontré ce laboratoire par rapport à leur shampooing : « Le produit a été contrefait localement mais nous avons pu découvrir ça avant qu’il n’arrive au consommateur », a-t-elle indiquée. Djedidi Mohamed Bachir soulèvera également le problème du complexe d’infériorité, en indiquant que « les Algériens ne font pas confiance aux produits locaux ». Enfin, des propositions ont été faites pour lutter contre ce problème qui nous menace, et toutes convergent vers l’importation des emballages qui sont d’une part difficiles a produire dans notre pays, et d’autre part empêchent les contrefacteurs de s’investir.
Wahiba Ait Youcef