Formation au profit des doctorants

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«Faire bénéficier ses enseignants doctorants en science et technique de bois et éco-matériaux d’un certain nombre de concepts managériaux relatifs à la formation professionnelle», tel est le contenu du séminaire organisé, hier, par l’université M’hamed Bougara de Boumerdès, au niveau de la bibliothèque universitaire. Financée par l’Union européenne dans le cadre du projet Tempus Qesamed, englobant l’Algérie, le Liban, le Maroc et la Tunisie, cette rencontre scientifique de quatre jours est séquencée en trois champs d’investigation, à savoir le management de qualité, les référentiels à mettre en œuvre pour les professionnels dans différents domaines de la vie économique et la traduction opérationnelle du système managérial cité. Le professeur français, Olivier Dionigi, consultant de l’association sud méditerranéenne Qesamed, avait fait un exposé sur l’adéquation entre la formation et l’emploi, en insistant sur l’exigence d’améliorer continuellement le niveau des apprenants, en tenant compte, notamment, des nouvelles donnes économiques. Passant au côté pratique, le conférencier demandera aux participants, tous enseignants doctorants, de définir le concept qualité, en croisant un ensemble de mots. Le deuxième exercice proposé à ces derniers consistait à réfléchir sur les méthodes convenables pour assurer un enseignement de qualité. Au niveau de l’université, de l’entreprise et partout ailleurs, «puisqu’il s’agit du monde académique», a t-il tenu à préciser, tout orateur doit se limiter à guider l’auditeur à donner son avis sur des questions, en le «corrigeant» continuellement. C’est le propre de la méthode socratique, appliquant la maïeutique, en face de personnes libres, qui découvrent nécessairement les vérités qu’ils portent au fond d’eux mêmes. D’ailleurs, le représentant de l’association européenne de Management susmentionnée avait expliqué lors d’un point de presse, qu’en matière de capacités à promouvoir, les enseignants et chercheurs algériens se distinguent déjà tangiblement de nombreux de leurs homologues africains.

Salim Haddou.

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