Le projet reste au stade des vœux !

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Les dernières intempéries qu’a connues le pays ont fini par « ranimer » les différents cours d’eau qui parcourent la région de la vallée du Sahel, après une sécheresse qui a fait craindre le pire. Parmi ces oueds, il y a l’oued «Tiksiridene», appelé aussi l’oued «Alaoub», qui, après des mois de sécheresse, a vu le niveau de ses eaux augmenter significativement ces derniers jours. Ce cours d’eau est l’un des affluents de l’oued Sahel. Malheureusement, il se trouve en proie à une pollution grave, à cause du jet, dans ses berges et son lit, de rejets liquides et solides par les riverains. Comme il est connu, ce oued est devenu le collecteur des eaux usées de toutes les localités des communes d’Aghbalou et de Chorfa. Presque toutes les bouches des réseaux de l’assainissement débouchent sur cette rivière la polluant gravement. Et ce n’est pas tout, puisque les huileries implantées en amont et en aval de ce oued y déversent, aussi, des dizaines d’hectolitres sans aucune retenue. Actuellement, les eaux de l’oued «Tiksiriden» tirent vers le brunâtre, signe d’une pollution sans concession aux margines. Ce sous-produit d’olives est connu pour sa haute teneur en acide et en matières organiques (azotes, nitrites,…) qui sont très polluantes à fortes doses. Malheureusement, cet état de fait n’est dû qu’à la négligence des tenanciers des presses d’olives qui, par manquement aux cahiers des charges régissant leur activité, ignorent carrément la clause qui stipule, en substance, que chaque huilerie doit disposer de bassins de décantation, afin de purifier les eaux qui s’en dégagent. Malheureusement, sur ce point rien n’est fait et les résultats sont visibles à l’œil nu. Par ailleurs, il est à noter qu’un projet d’implantation d’une station d’épuration des eaux de l’oued «Tiksiridene» a été évoqué à plusieurs reprises, mais sans toutefois voir le jour.

Y Samir.

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