Un collectif et des élus mettent en garde

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Pour prévenir des éventuels dépassements que peut engendrer le non-respect des critères d’attribution de logements, un collectif de citoyens appuyé par des élus du FFS à l’APC d’Aokas saisit le wali.

Ils ont transmis des copies au président de l’APW, à la chef de daïra, au chef de sûreté et au chef de brigade de la localité, au sujet des listes des pré-bénéficiaires des 126 logements promotionnels aidés en voie de réalisation et des 100 logements sociaux en voie d’achèvement, auxquels s’ajouteront les 34 autres logements sociaux restants de l’ancien quota. En tout, ce sont 260 logements qui seront distribués prochainement dans la commune d’Aokas. Échaudé par la confection d’une liste, largement contestée lors de la récente distribution du quota de 320 logements sociaux, le mouvement citoyen a préféré mettre en garde la commission de daïra, dont celle présidée par l’ancien chef de daïra, qui aurait déjà établi les listes des pré-bénéficiaires. D’ailleurs, dans la réclamation dite d’un groupe de citoyens demandeurs de logements, il est rappelé que dans les programmes précédents, il y a eu du favoritisme au détriment de véritables cas sociaux. Pour les prochaines listes, notamment celle des 126 LPA, il a été mentionné des noms de personnes, non éligibles, qui y figureraient car ayant des liens avec les différents intervenants dans la confection de la liste. Ils citent des fonctionnaires de la daïra, de la mairie, des élus et frères d’élus des communes de Tizi N’Berber et d’Aokas et autres personnes ayant des relations avec les membres de la commission. De leur côté, les élus du FFS demandent carrément une commission d’enquête afin de surseoir et de geler les dites listes jusqu’à ce que le travail soit refait sur la base des lois de la République. Selon ces derniers, les listes ont été confectionnées dans les bureaux sans associer les représentants du mouvement associatif. Les protestataires demandent, à l’unisson, le respect des critères de sélection et d’éviter ce nouveau système de quotas afin d’éviter toute démonstration de force de la population.

A Gana

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