Ces automobilistes qui squattent les trottoirs…

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Au quartier de l’ancienne gare routière de la ville de Bouira, les automobilistes se garent à même le trottoir qu’ils squattent pour ainsi dire durant pratiquement toute la journée. Du coup, les piétons sont obligés de se faufiler parmi les files de véhicules pour se frayer un petit passage. Un passage qu’ils ont souvent du mal à trouver tellement les voitures stationnées sont presque collées les unes contre les autres. Ce qui les oblige à marcher à même la rue, en s’exposant ainsi aux dangers d’accidents. Par exemple, à hauteur de l’établissement «Le Royal», des chauffeurs clandestins squattent le trottoir longeant cet établissement dès les premières heures de la matinée et ne quittent les lieux qu’à une heure tardive de la nuit. Ces clandestins qui sont à l’affut du moindre client gênent le passage des piétons, très nombreux à fréquenter le quartier. À quelques mètres de cet endroit, où un parc de stationnement a été aménagé, des dizaines de véhicules empiètent sur le trottoir compliquant davantage la circulation piétonne. En principe, le stationnement doit se faire suivant des files espacées et ce, de sorte à permettre le passage des piétons. Mais il n’en est rien de tout ca. Non seulement le stationnement se fait d’une manière anarchique, une fois que toutes les places de parking occupées, mais aussi des automobilistes viennent se garer à même le trottoir et occuper le moindre espace encore libre. Il se trouve que les distributeurs qui viennent livrer des marchandises aux commerçants du coin trouvent toutes les peines du monde à décharger les produits et à accéder à leur clientèle. Et tout cela se passe sous le regard des policiers en faction à plusieurs coins du quartier. Ceci dit, les hommes en bleu avaient par le passé effectué des descentes dans le quartier et rappeler à l’ordre beaucoup d’automobilistes et ils avaient même retiré les papiers aux contrevenants. La dernière descente des policiers remonte à plusieurs mois et il faudrait que ces derniers interviennent le plus souvent pour mettre de l’ordre et verbaliser les contrevenants.

D. M.

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