Les écoles primaires "requinquées" mais…

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Le secteur de l’éducation dans la commune d’Ighil Ali, située à 93 kms au sud-ouest de Béjaïa, est confronté à un certain nombre de problèmes. Ces derniers ont trait essentiellement à entre autres, l’insuffisance de l’encadrement pédagogique et administratif, la diminution drastique des effectifs d’élèves dans les écoles de certains villages isolés à l’instar de Mouka et El Kelaâ et enfin l’insuffisance du ramassage scolaire. Ce dernier point demeure un véritable casse-tête pour les autorités locales, qui tout compte fait, ne disposent que de six (6) autocars destinés au transport scolaire, ce qui est jugé « insuffisant » vu le nombre d’élèves à transporter journellement et qui dépasse les 600 répartis sur les établissements des trois paliers que compte la commune. Ce qui induit, par conséquent, l’utilisation de plusieurs rotations, matin et soir, pour transporter ces centaines d’élèves ! Sur un autre registre, il y a lieu de souligner que la majorité des écoles primaires, situées sur le sol de la municipalité d’Ighil Ali, datent de l’époque coloniale. Même si ces écoles tiennent encore debout, il n’en demeure pas moins qu’elles sont assujetties à l’usure et à la vétusté dues au temps qui passe et aux facteurs climatiques et humains. Certes, bon nombre d’entre elles ont bénéficié de travaux de restauration et d’extension à même de satisfaire le nombre d’élèves en nette augmentation, et ce, d’année en année. À l’exemple de l’école primaire Jean El Mouhoub Amrouche, sise au chef-lieu communal, laquelle a été réhabilitée il y a des années de cela pour donner un visage plus avenant. Cette école a été construite à partir de 1880 par les missionnaires catholiques appelés communément les Pères Blancs. Ce lieu du savoir a vu le passage des sommités de la littérature algérienne qui y effectuèrent leurs études primaires à l’image de Jean Amrouche et Malek Ouary. Dans le même sillage, pour remédier un tant soit peu à la vétusté de certaines écoles situées dans les villages enclavés de la municipalité, l’APC a entrepris, récemment, dans le cadre du sectoriel, du PCD 2016 et du FCCL des travaux d’aménagement et de réparation afin de consolider quelques établissements scolaires en proie au délabrement. Ainsi, les écoles primaires des villages de Mouka et Ath Sassi ont bénéficié dans le cadre du budget de wilaya pour 2016 de travaux de réfection et de réparation pour un montant global de 500 000 DA, apprend-on auprès du P/APC M. Djoulaït. Dans le même sillage, et dans le cadre du sectoriel, les écoles primaires d’Ath Saci et Ath Serradj ont bénéficié de la réalisation de bâches à eau, alors que la cantine de l’école de Belayel a bénéficié de travaux de réparation. Ces 3 opérations ont nécessité un budget de l’ordre de 1 850 070.00 DA. Et enfin, l’école primaire du village Azrou a bénéficié, quant à elle, d’une opération de réparation de l’étanchéité pour une enveloppe financière à hauteur de 1 4750 000.00 DA.

Syphax Y.

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