L’APC bloquée !

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Décidément, rien ne va plus à la mairie de Tizi N’Tléta. La majorité raflée par le RCD n’a finalement pas fait long feu.

En effet, lors des élections de novembre 2012, le RCD a raflé la mise en empochant 9 sièges sur les 15 mis en jeu. Le FFS qui jusque-là prenait les destinées de l’APC, s’est contenté de 6 sièges seulement. Ainsi, la commune est présidée par le RCD, en la personne de Zerrouki Mahfoud, avec une majorité écrasante. Mais après quelques mois seulement, le malaise et les divergences entre les membres de l’exécutif issus de la formation de Mohcen Bellabas, commencent à apparaître. Un premier élu de la majorité quitte l’embarcation. Entre temps, un autre élu du FFS rejoint la majorité. Mais la situation n’est pas restée là puisque des différents sont de nouveau apparus entre les élus de la majorité. Un autre élu du RCD quitte la majorité. En septembre dernier, deux autres élus, dont un vice-président, claquent la porte de la majorité. Du coup, le maire se retrouve avec une infériorité numérique. 9 élus se constituent en opposition. La vapeur s’est renversée. Le blocage de l’APC est de fait puisqu’à la première assemblée convoquée par le maire, le quorum n’est pas atteint. À la deuxième assemblée d’il y a quinze jours, les élus de l’assemblée n’ont voté que la démission du vice-président M. Cherifi Arezki et tous les autres points retenus à l’ordre du jour ont été rejetés. Dimanche dernier, lors de la 3ème assemblée consécutive, la majorité des élus (9 élus) n’ont pas répondu à l’appel du maire. Donc, «la session n’a pas eu lieu pour quorum non atteint. L’APC est, hélas, bloquée ! Résultat, le budget primitif n’est pas voté. Ainsi, les projets bloqués et même les salaires des fonctionnaires ne seront pas versés et le fonctionnement des établissements scolaires sera lui aussi perturbé», commente un élu de l’opposition.

H. T.

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